mercredi 25 septembre 2013

L'épée de lumière

"L'épée de lumière" de Vladimir Kush

« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. »
Matthieu (10.34-36)

L’épée de lumière

Avoir le sentiment que toutes les valeurs s’effondrent autour de soi, et que nous vivons dans une fin de règne qui ne génère que désordre et décadence, est-il chose normale ?
Suis-je seul à éprouver ce ressenti ou ce sentiment est-il partagé ?
Je ne sais, mais il faut que je connaisse votre opinion à ce sujet.
Je ne suis pas particulièrement pessimiste ; je m’efforce même d’être réaliste, de voir les événements le plus objectivement possible, mais j’en suis réduit à me demander si l’optimisme n’est pas un vain mot, étant rendu à ne pas entrevoir d’issue dans ce labyrinthe qu’est notre vie.
Notre vie peut-elle avoir un sens quand tout ce qui nous entoure est inversé, insensé ; peut-on trouver une raison d’être à l’absurdité de notre monde ?
Loin de moi de vouloir céder à la sinistrose, ou de cultiver une morosité continuelle, mais que faire pour arriver à positiver ?
Ce qui compte, en fait, ce n’est pas ce spectacle affligeant qu’on nous offre à profusion et qui finit par nous abrutir, à l’identique d’une drogue, mais notre attitude dans cette situation et notre volonté dans cette passivité collective ambiante. Pour échapper au courant qui emporte tout sur son passage, il faut pouvoir l’endiguer et le contenir ; et pour ce faire il faut impérativement frapper à la tête pour casser la dynamique infernale que l’on met en place contre nous.
En ces temps de décadence, de fin de cycle, où les valeurs authentiques sont bafouées et remplacées par des contre-valeurs, ce qui est la marque de la contre initiation et de son cortège de malédictions, il appartient aux guerriers de la lumière de se révolter et de partir en croisade contre les forces obscures qui sont au pouvoir et les marionnettes qu’elles manipulent.
Voilà cinq ans environ que j’ai créé cet espace de rencontre et d’échange sur le net pour confronter mes expériences personnelles à celles d’autres chercheurs spirituels, pour essayer de se situer dans l’échelle des épreuves que chacun traverse et pour tenter d’en tirer des explications concrètes permettant d’éclairer notre chemin et d’assurer notre progression. Aujourd’hui, force m’est de reconnaître que je soliloque ; certes, je partage mes expériences et mon ressenti, mais je n’ai aucune réponse en  retour. Chacun se terre dans sa tanière en s’entourant de murailles de silence.
Ceci ne m’étonne qu’à moitié tant il est vrai que toute recherche spirituelle est frappée du sceau du secret et relève d’une nature dont la singularité même fait qu’elle est difficilement communicable. Pourtant la solitude est pesante et la recherche toujours plus difficile au fur et mesure qu’on avance sur le chemin; on a le sentiment qu’on n’atteindra jamais le but et que la voie libératoire ne nous sera jamais dévoilée. Et l’on s’essouffle en attendant vainement des relayeurs qui n’arrivent jamais…
Mais nous n’avons pas d’autre choix ; il nous faut continuer le combat, faute de devoir disparaître ; il  nous faut sans cesse lutter contre ces forces puissantes qui nous oppressent et nous menacent toujours davantage. Si nous cessons le combat, nous reconnaissons implicitement notre défaite devant les forces des ténèbres et ce n’est pas parce qu’ils sont omni-puissants sur terre aujourd’hui qu’il nous faut abdiquer même si tout le système institutionnel est entre leurs mains et s’ils ont la sensation d’être les maîtres de ce monde et d’avoir déjà gagné.
Cependant, on ne peut impunément substituer l’ombre à la clarté, le mensonge à la vérité et la perversité à la droiture sans s’exposer au courroux de l’épée de lumière.
Souvenez-vous que « personne n’est tombé tant qu’un seul est debout » et qu’il nous appartient de bouter hors de chez nous tous ceux qui se mettent en travers de notre route.
Aussi je vous le demande : quittez votre passivité et votre indifférence et dressez-vous contre les forces de l’ombre qui veulent nous imposer les contre-valeurs qu’elles érigent en système. Soyez conscients que chaque jour on creuse la fosse dans laquelle on veut vous enterrer. Comprenez que le salut ne peut jamais venir de ce qui est contre nature et qui veut se faire passer comme supranaturel au nom de contre-valeurs abjectes ; seule la contre initiation peut revendiquer le mal comme étant le bien.
Tous les politiques sont des êtres iniques aux ordres du pouvoir occulte qui les dirige ; vous êtes seuls capables d’organiser la résistance en refusant de tomber dans le piège dans lequel on vous attire.
Ouvrez les yeux et combattez ; ou alors, préparez-vous à disparaître dans les sables mouvants de l'inertie et de la capitulation.
Pour ma part, je continue à chercher la lumière et à la diffuser chaque fois que je le peux autour de moi, même si je vais me faire plus rare dans mes interventions sur le blog.
De toute façon, le combat doit continuer; nous n'avons pas d'autre choix.


Ainsi parlait Gérard de Nerval



Le ballet des heures

(Le Dieu Pan parle)

Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses
Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu'à l'amour.

Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure,
Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.

Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva ;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l'heure qui s'en va.

Vous trouverez toujours, depuis l'heure première
Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l'ombre des bois.

Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l'oubli du passé.

Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté ;
Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie !
L'amour c'est l'immortalité !

Gérard de Nerval
Odelettes

Mémorial de Johfra Bosschart


mardi 10 septembre 2013

La vision globale



La vision globale

La vie est infinie, partout dans l’univers il y a un foisonnement de vie. Non seulement dans cet univers, mais aussi dans les trillions d’autres univers, qui ensemble forment le cosmos. Peu importe ce que vous en pensez, il existe. En partant de planètes qui ont toujours des dinosaures vivant à leur surface jusqu’à des civilisations humaines qui sont si évoluées qu’elles n’ont plus besoin de corps ou de planète, et qui se déplacent à travers l’infini comme une conscience de groupe.

Toute chose est créée par le Créateur, qui n’est pas la même chose que Dieu. Il y a plusieurs Dieux, au moins un pour chaque univers. Vous pourriez dire qu’un Dieu est le manager d’un univers, qui avec le Créateur a créé cet univers et le gère. Chaque univers a ses propres lois de la nature, lois universelles et règles. Les lois universelles sont des lois divines qui s’appliquent toujours. Les règles universelles, cependant, reçoivent l’agrément de leurs habitants. Quelques-unes des lois universelles les plus importantes sont la Loi de la Gravité, la Loi de la Grâce et la Loi de l’Harmonie. De plus, notre univers est caractérisé par la Loi du Libre Arbitre, qui signifie que chacun peut faire ce qu’il veut.

Une Loi universelle importante est la Loi de Non-Ingérence. Cette règle signifie qu’une civilisation supérieure n’interfère pas avec l’évolution d’une civilisation inférieure, à moins que cela ne soit nécessaire ou sur l’ordre de Dieu. C’est pourquoi des visiteurs aliènes n’atterrissent pas en masse pour se présenter à nous. Leurs vaisseaux sont cependant repérés régulièrement par des cinéastes amateurs ou des pilotes entre autres, parce que nous faisons continuellement l’objet de visites.

Notre planète recèle de nombreuses traces de ces visiteurs de « haute descendance » sous forme de squelettes, d’artefacts, de pétroglyphes, d’agroglyphes (crop circles) et de pyramides. Les premiers visiteurs aliènes ont atterri il y a des millions d’années sur notre planète, et n’ont cessé d’aller et de venir depuis. La civilisation actuelle est la troisième qui ait jamais existé. De la première, nommée Hyperborée, nous savons peu de choses. Mais sur la seconde, qui comprenait la Lémurie et l’Atlantide, de nombreux ouvrages ont été écrits et beaucoup de gens se souviennent encore de choses relatives à des existences passées de cette période.

Une âme traverse des centaines, voire des milliers d’existences pendant son évolution. Le but de chaque existence est de faire l’expérience de nouveaux aspects de la vie, et d’en tirer les leçons. Après chaque existence, l’âme retourne au ciel, où la vie est évaluée. Alors elle décide quelles leçons restent à apprendre dans une prochaine vie. Il peut s’agir de leçons très simples, mais néanmoins certaines âmes mettront plusieurs vies à les apprendre. Par exemple : partage ce que tu as autant que possible avec les autres. Une fois qu’une âme en a appris assez, elle s’élève vers une dimension supérieure, pour continuer son évolution. Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un jour elle ne fasse plus qu’un avec la source, le Créateur. Chaque planète a son propre ciel. Le nôtre est appelé Nirvana par ses habitants eux-mêmes.


A chaque fois qu’une âme se réincarne, elle traverse un «voile de l’oubli ». Elle ne se rappelle rien de ce qui a précédé jusqu’à ce qu’elle retourne au ciel. Chacun a un ange gardien et des guides accompagnateurs, qui le protègent et l’aident autant que possible dans son évolution. Cela ne se produit pas habituellement de façon manifeste, mais à travers une inspiration subtile, des intuitions, et des opportunités qui sont créées.

Notre ciel est dans la quatrième dimension, proche de la Terre, qui est toujours dans la troisième dimension. Par dimension nous n’entendons pas les dimensions qui sont couramment utilisées sur Terre (longueur, largeur, profondeur, etc.) mais la densité, ou la fréquence à laquelle l’énergie vibre. Plus la dimension est élevée, plus élevée est la vibration et plus légères sont les choses. Selon les standards universels, la troisième dimension est primitive et lourde. Il existe plus de dix dimensions. Les choses n’ont pas d’âme, comme les humains et les animaux, mais elles ont une conscience d’elles-mêmes. Les étoiles, les océans et les grains de sable savent aussi bien que vous et moi ce qu’ils sont. C’est dû au fait que toute matière n’est que de l’énergie qui vibre à une certaine fréquence, et la pleine conscience existe dans l’énergie. Même toutes les pensées, intentions et émotions de  chacun sont connues.

Le fait que nous les humains ne sachions pas ce genre de choses est dû au fait que chez nous intervient un cerveau. Un cerveau démarre à zéro au commencement d’une nouvelle vie, et de ce fait doit tout apprendre par lui-même. Ainsi, en fait nous serions mieux lotis sans cerveau. Mais alors nous serions omniscients, et ce n’est pas l’intention d’un Créateur qui veut continuer à faire des expériences par lui-même de temps en temps.

L’énergie qui forme la base de toute matière est l’énergie de lumière. La lumière est la même énergie que l’amour, sous une forme un peu différente. Ainsi il s’avère que tout n’est constitué que d’amour, et c’est parce que tout fait partie du Créateur, qui est pur amour. De cette manière le Créateur fait lui-même l’expérience d’une variété infinie de formes, de vibrations, de senteurs et de couleurs. C’est pourquoi la « Loi de Un » est une Loi Universelle si importante. Elle signifie que, bien que toutes les choses semblent séparées l’une de l’une, en réalité tout est interconnecté et est réellement Un.

Tout dans l’univers est issu d’une idée (ce que nous appelons Big Bang) et évolue de telle façon qu’en réalité, après des milliards d’années, ce tout sera de nouveau uni avec la Source. Après une période de repos, un nouveau cycle commencera.

Toute vie se déroule en cycles de longueurs différentes. Certains durent quelques milliers d’années, d’autres des millions d’années. Tout comme les quatre saisons sur Terre, chaque cycle a son propre caractère. Ce qui est extraordinaire dans la période que nous vivons actuellement, c’est que de multiples cycles arrivent à leur fin en même temps. Cela se produira le 21 décembre 2012, comme le fameux calendrier maya nous le montre également. A cette date commence l’ère du Verseau, qui est caractérisée par la position de l’axe de la Terre par rapport aux constellations des Poissons et du Verseau. Le caractère différent de ce nouveau cycle provient des énergies émises par le soleil central de l’univers, qui contiennent le plan de toute vie.

Ces énergies ont atteint la Terre depuis un certain temps déjà et assurent que la conscience de la vie sur notre planète s’élèvera. Cela amène de plus en plus de gens à découvrir la vérité sur toute une série de sujets qui sont également présents sur ce site, en d’autres termes à s’éveiller. Cela se traduit par des protestations contre le « système » dans le monde entier et une énorme multiplication de sites spirituels sur le web, entre autres choses. Cet influx d’énergies s’accroît exponentiellement et atteindra son apogée à la fin de 2012, causant l’élévation de la Terre vers la quatrième dimension. Cette transition se produit à travers tout l’univers et constitue un évènement important, parce qu’un tas de choses changeront dans le prochain cycle. Pour la Terre cela signifie qu’un cycle de dualité (bien et mal dans une même société) prend fin et qu’une ère harmonieuse commence, qui pour l’essentiel se déroulera dans la cinquième dimension. Cette transition est appelée « l’Ascension ».

Notre Terre est un être vivant doté d’une âme, tout comme nous. Ce qui rend l’Ascension prochaine très spéciale est que la Terre Mère a choisi une variante unique. Habituellement une transition vers un autre cycle/dimension est couplée à un nettoyage de la planète sous la forme de désastres naturels dévastateurs, si bien que peu de choses restent de l’ancien monde et qu’un nouveau départ peut être donné. Mais la Terre a choisi de passer de la troisième à la cinquième dimension avec ses habitants.

Ascensionner avec toute une civilisation en même temps est une affaire complexe. Les habitants doivent passer par une série de changements, à la fois physiques et spirituels, pour accéder aux dimensions supérieures. Pour cela nous recevons l’aide de civilisations extraterrestres hautement évoluées. Pour respecter autant que possible la Loi de Non-Ingérence, un plan ingénieux fut conçu, qui visait à incarner sur Terre de nombreuses âmes sans karma (par exemple des âmes originaires directement de la Source, des anges, des âmes de civilisations et de dimensions supérieures, etc.). Leur mission consistait à répandre la lumière ici, sous la forme d’amour et de connaissances. C’est ainsi que la conscience collective a été élevée, et comme la conscience collective crée notre réalité, une situation a été créée qui rend l’Ascension possible pour beaucoup de monde.

Toutes ces ‘âmes pures’ répondirent à un appel universel de Dieu. Elles se sont proposées comme volontaires, par amour pour la Terre Mère et pour leur propre évolution spirituelle. Beaucoup de ces âmes eurent des regrets dès qu’elles firent l’expérience physique (avoir un corps physique était nouveau pour beaucoup de ces âmes !) du genre de monde rude et lent dans lequel elles avaient atterri. Certaines s’en sont retournées, mais la plupart ont persévéré, si bien que le processus de l’Ascension est maintenant pleinement engagé.

Les civilisation aliènes qui sont venues à notre aide à cet effet, par l’ajustement de notre ADN, l’atténuation des désastres naturels, l’offre de connaissance et le confinement de l’élite militante, sont unies dans une sorte de Nations Unies de l’espace. Cette organisation est appelée la « Fédération Galactique de Lumière ». Ces nations nous sont non seulement très supérieures spirituellement, ce qui les rend capables par exemple de communiquer uniquement par télépathie et de créer des choses par la force de la pensée, mais également technologiquement. Ils peuvent faire des choses dont nos scientifiques ne peuvent que rêver, bien que le circuit des opérations noires (black ops – les projets secrets de nos gouvernements) travaille déjà avec certaines de ces techniques à un niveau inférieur. Cela concerne des sujets comme la (dé)matérialisation, le voyage inter-dimensionnel par lequel le voyage spatial et le voyage dans le temps deviennent possibles, les techniques d’anti-gravité, les robots vivants (biobots) et les appareils volants vivants, le plein contrôle de l’énergie par lequel par exemple la nourriture ou la propulsion peuvent être créées avec de l’air, etc.

Cependant, le Plan Divin pour l’Ascension n’était pas la seule raison de l’interférence des aliènes avec notre civilisation durant les dernières décennies. Il était également nécessaire de sauver notre planète d’une mort prématurée. Si cela n’avait dépendu que de nos gouvernants, nous n’aurions même pas atteint l’année 2012. La Terre a toujours été surveillée à faible distance par la Fédération Galactique afin de laisser notre civilisation évoluer en toute paix et quiétude (bon …). Mais vers le milieu du siècle dernier leur attention à notre égard a été fortement renforcée. C’est à ce moment qu’ils ont été, tout comme notre Terre Mère, frappés par la vitesse à laquelle l’humanité s’employait à détruire la planète. Particulièrement le largage de deux bombes nucléaires sur le Japon par les Américains a envoyé une onde de choc à travers toute la Voie lactée. Mais également le pillage, la pollution et les dégâts causés à la planète par la guerre, l’exploitation pétrolière, la déforestation et l’industrialisation, a fait réaliser à la Terre que sans aide elle ne survivrait pas.

Dieu a entendu son appel à l’aide, et par décret donna la permission à des civilisations supérieures de nous aider, d’une manière qui perturberait le moins notre évolution naturelle. Les civilisations qui sont actuellement les plus actives participantes dans l’exécution de ce décret, sont essentiellement celles qui nous sont le plus proches, à la fois par la distance et par la descendance (et donc par l’apparence). Elles viennent de planètes et de lunes gravitant autour d’étoiles comme Arcturus, Sirius et les Pléiades. Près de 40% de la Fédération Galactique est humaine, le reste est constitué d’autres races et d’êtres de lumière.

La Terre est également appelée « Terra », « Gaia » ou (particulièrement dans le passé) « Shan » dans l’univers, et est une des plus belles planètes qui existent. Elle est beaucoup plus ancienne que la plupart des scientifiques terrestres ne le pensent, parce qu’elle a également connu une phase gazeuse de centaines de milliards d’années.

La Terre est juste comme la plupart des autres planètes et lunes, creuse à l’intérieur. La croûte terrestre est épaisse d’environ 1 100 kilomètres, et la gravité réside dans cette croûte. Il y a certains tunnels qui mènent de l’extérieur de la Terre vers l’intérieur. Aux deux pôles existe également une ouverture circulaire de plusieurs centaines de kilomètres dans la croûte, qui est visible sur les photos satellites (qui ne sont jamais rendues publiques). La plupart des planètes, comme par exemple Vénus et Saturne sont habitées à l’intérieur. C’est le cas également de notre planète. A l’intérieur de la Terre vit une civilisation hautement évoluée appelée Agartha. Cette ancienne nation est en contact avec les civilisation aliènes et vit en harmonie complète avec la nature. De nombreuses espèces animales éteintes depuis longtemps à la surface vivent toujours là-bas, comme les mammouths et les tigres à dents de sabre.


Le réseau-Agartha est un creuset de civilisations et de différentes sortes d’êtres, y compris plus d’une centaine de cités satellites localisées dans la croûte terrestre. Parmi elles figurent des cités fondées par d’anciennes civilisations qui vivaient précédemment à la surface, comme l’Atlantide et la Lémurie. Y habitent également des espèces humaines qui sont plus grandes que la nôtre, d’une taille allant jusqu’à 3,5 mètres. Les Agarthans vivent également plus longtemps que nous, jusqu’à plus de 10 000 ans.

La Terre a fortement accru sa taille au cours des dernières 200 millions d’années. Ceci en raison de la force centrifuge de sa rotation rapide. Dans le passé elle n’avait que le quart de sa taille actuelle, et elle croît toujours de quelques centimètres par an. Pour cette raison, la gravité était moindre dans le passé et a permis à de très gros dinosaures de se déplacer, alors qu’aujourd’hui ils souffriraient irrévocablement de fractures osseuses, de problèmes cardiaques et de déchirures musculaires lors de mouvements brusques.

La population terrestre (à la surface) est considérée avec un mélange d’étonnement et d’incompréhension par les civilisations aliènes et nos ‘voisins intra-terrestres’. D’une part nous sommes capables de faire des choses magnifiques, comme les artistes, musiciens ou artisans le démontrent. Mais de l’autre nous pouvons être extrêmement cruels et négligents, même envers nos semblables ! Nous sommes la seule civilisation où l’argent a acquis un tel pouvoir, et où l’énergie libre n’est pas accessible à la société civile. Ce dernier point n’est pas de notre faute, car de nombreux inventeurs comme Nikola Tesla, qui ont voulu introduire des appareils fonctionnant parfaitement à l’énergie du point-zéro, ont été condamnés au silence par les gouvernants terrestres.

Dans l’univers de nombreuses espèces d’humains existent dans d’innombrables couleurs. Notre espèce, l’homo sapiens, est le résultat d’expérimentations génétiques réalisées par des visiteurs aliènes négatifs sur des populations indigènes il y a plus de 200 000 ans. Parce que nous avons été directement l’objet de tant d’altérations génétiques par des visiteurs aliènes à travers l’histoire, nous portons maintenant en nous l’ADN de plus de 20 espèces aliènes. Non seulement d’aliènes humanoïdes, mais également des aliènes appelés « gris », reptiliens, félins et autres. Pour cette raison, notre ADN est maintenant considéré comme ‘royal’.

Le fonctionnement de l’ADN est à peine compris par notre science officielle. L’ADN communique constamment avec toutes les formes d’énergie qui nous entourent. D’une part l’ADN détermine l’énergie, par laquelle il façonne la matière. De l’autre un brin d’ADN est sensible à l’énergie de son environnement. Ainsi en émettant de l’énergie positive, vous pouvez vous rendre vous-même, de même que tout votre environnement, plus heureux et en meilleure santé. L’ADN a une influence directe sur la conscience collective, et comme mentionné précédemment, notre conscience collective crée notre réalité. Toute matière est de la lumière-énergie qui vibre à une certaine fréquence. La pleine conscience existe dans cette énergie et c’est ainsi que la matière peut être influencée par l’ADN ou le cerveau humain par exemple. Quelque chose que nous voyons comme de la matière solide, comme une pierre, est en réalité de la lumière-énergie avec une certaine vibration. Pour cette raison, il semble aux scientifiques qu’après les molécules, les atomes, les électrons et même des particules plus petites, ‘rien’ ne reste, mais ce ‘rien’ est de la lumière.

En fait vous pourriez dire que : matière = énergie = lumière = amour = conscience = âmes = Dieu = tout. D’où la Loi de Un ! J

Vous pouvez considérer la conscience collective comme un champ qui entoure la planète, et dans lequel tout est connu. C’est la somme de toute l’énergie humaine de la planète, comme les pensées, les intentions, le savoir et les émotions. Elle crée le monde qui lui correspond. Il peut être influencé par la création consciente de pensées et de sentiments.

Toutes ces matières sont du gâteau pour des civilisations supérieures. Que ce ne soit pas le cas sur Terre est à mettre principalement au compte de l’élite.

Lorsqu’ils entendent le mot ‘élite’ la plupart des gens pensent à un groupe de gens riches qui passent leur temps en réceptions distinguées et courses de chevaux, mais il s’agit de quelque chose d’entièrement différent. La vraie élite, du moins celle qui s’appelle les ‘illuminati’ (« les éclairés »), existe en un noyau issu de 13 familles immensément riches, en majorité d’origine juive. Elles portent des noms comme Rockefeller, Rothschild, Warburg, Bruce, De Medici, Windsor, etc. Elles sont soutenues par 300 autres familles, portant souvent des noms connus comme Bush, Ford, Roosevelt, Agnelli, Kuhn, Loeb, Montgomery, Morgan, Schiff, etc. Autour d’elles gravitent tout un tas de gens ayant l’appétit du pouvoir comme Henry Kissinger, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Bill Gates, Hillary Clinton, Warren Buffet, etc. Ensemble elles contrôlent pratiquement tout le pouvoir et l’argent du monde. Elles dirigent d’innombrables organisations et ordres, comme le Vatican, les Nations-Unies, la Banque mondiale, la NSA, la CIA, la NASA, le groupe Bilderberg, la société Thulé, les Skulls & Bones et beaucoup d’autres.

Pendant des centaines d’années les Illuminati ont œuvré à un plan secret, qui les amènerait par petits pas à un «Nouvel Ordre Mondial ». Ils n’ont aucun respect pour la vie humaine et sont corrompus jusqu’à la moelle. Les lignées de ces familles remontent à l’époque babylonienne et elles ont veillé à les conserver aussi pures que possible en se mariant systématiquement entre elles. Elles forment également le sommet de l’organisation la plus puissante au monde, la Franc-maçonnerie.

Leur origine n’est pas humaine, mais aliène. Il y a plus de 4000 ans, un groupe de reptiliens s’est engagé dans un plan de conquête invisible de la Terre. Il existe également des civilisations reptiliennes pacifiques dans l’univers, mais là il s’agissait d’un groupe négatif. Cette race draconienne ne voit les humains que comme de la nourriture ou des esclaves sexuels. Ils vivent dans les troisième et quatrième dimensions. L’énergie dégagée par un humain qui a peur est considérée par eux comme une délicatesse. Ce sont des êtres mentalement et physiquement extrêmement puissants, qui existent également sous toutes sortes de formes hybrides (humaine/reptilienne). Ils maîtrisent souvent l’art du changement d’apparence, car ils portent un bagage d’ADN à la fois humain et reptilien et ils peuvent passer de l’un à l’autre. Ils représentent les êtres les plus négatifs de cet univers, selon les normes humaines ils sont extrêmement maléfiques et sans scrupules.

Leurs actions sont en grande partie dissimulées à nos yeux car ils sont généralement terrés en profondeur dans des cités souterraines (qui ne font pas partie du réseau-Agartha !). Bien que les reptiliens puissent atteindre des âges de plusieurs milliers d’années, les reptiliens les plus purs ont maintenant disparu de la Terre. Ceci en raison de la vibration croissante de notre planète dans sa trajectoire vers l’Ascension, que les êtres à basses vibrations comme eux ne peuvent supporter. Cependant, il reste toujours des hybrides et d’autres aliènes négatifs, comme les Gris.

Quiconque étudie les actes des Illuminati au cours des années arrive à la conclusion qu’en effet ce qu’il y a derrière n’est pas humain. De la création de guerres mondiales et d’attaques « terroristes » comme le 11 septembre, la contamination de la population par les chemtrails (épandages chimiques aériens), les médicaments empoisonnés et la nourriture carcinogénique des McDonald’s et KFC, l’organisation de réunions occultes, chasses à l’homme, rituels sanguinaires et orgies sexuelles à caractère pédophile, à l’assassinat de politiciens bien intentionnés et même d’artistes pop. A peu près toutes les mauvaises choses qui se sont produites au cours de l’histoire du monde peuvent ultimement être mises au compte de ce groupe.

L’influence des aliènes négatifs a peut-être décru, mais le système de pouvoir qu’ils ont mis en place sur la Terre tient toujours. Il est maintenu par des millions d’employés, des services secrets aux multinationales, qui sont prêts à tout pour empêcher la vérité d’émerger.

Maintenant, quelle est la chose miraculeuse à propos de tout cela ? Que tout a été planifié pour se dérouler ainsi. La Terre a été prévue pour servir de planète prison dans ce cycle, une planète qui a été en quarantaine par rapport aux civilisations environnantes. Un endroit où toutes sortes de karma négatif pouvaient se dissoudre, où l’on envoyait les âmes négatives pour se libérer de leurs tourments, et où d’autres âmes pouvaient faire l’expérience de la dualité, parce qu’une âme en apprend énormément. Ainsi, dans une certaine mesure toutes ces forces sombres ont été autorisées à poursuivre leur action, jusqu’à la fin du cycle des Poissons.

Et ce moment est presque arrivé, parce que bientôt l’Âge d’Or commencera. Ce sera une époque d’amour et d’harmonie, et de pleine conscience. Le contact avec d’autres civilisations galactiques et d’esprits, de parents décédés par exemple, seront monnaie courante, de même que des visites à l’Agartha ou à des planètes loin de notre système solaire. Jusque là les Illuminati feront tout pour empêcher ces changements, mais ce sera en vain, parce que personne ne peut arrêter des cycles universels. Ils sont la volonté de Dieu … et elle sera accomplie.

Eh bien … c’est tout. Etes-vous toujours là ?  On dirait bien. Bon !

Traduction : Patrick

Ainsi parlait Karlfried Graf DÜRCKHEIM



"Prendre son temps, se retirer et écouter..."


"Ma main est posée sur la table. Par mes cinq doigts je sens le bois. Il y a là une certaine dureté, un poli, de la chaleur et du froid en même temps, une qualité d'ensemble spécifique que je sens et que je peux déterminer. Je ne bouge plus. Je m'arrête à ce que je ressens. La main reste absolument immobile sur le bois. Une foule de nouvelles qualités émergent. Elles se distinguent de la chaleur, du poli, de la dureté. Au bout de mes doigts s'associent les doigts eux-mêmes, toute la main s'anime. L'avant-bras s'y joint, puis tout à coup le bras et l'épaule, tout le côté intervient. Finalement, je suis tout entier dans le bout des doigts qui, au-delà du  toucher, me transmettent l'expérience d'une réalité dont le caractère, la richesse, la profondeur n'ont plus grand-chose de commun avec la qualité du toucher ressentie tout d'abord. Mais ceci ne pouvait se produire qu'en m'attardant, en laissant la main reposer, immobile, sur la table. Si je demeure ainsi plus longtemps, il me semble qu'un courant s'établit de ma main à la table, de la table à ma main, de moi à l'univers. C'est un échange vivant de l'un vers l'autre, de l'un en l'autre, à travers lequel un grand Tiers, lointain certes mais indiscutable, s'adresse à moi.

[...]

Existe-t-il une recommandation d'ensemble sur la conduite qui facilite l'expérience du numineux dans les rencontres avec le monde ? La réponse à cette question est : prendre son temps. D'habitude, poussé par je ne sais quelle impulsion ou par la poursuite de ses buts, l'homme se hâte et passe à côté de ce qu'il rencontre sur son chemin. A peine l'aperçoit-il qu'il le juge, l'accepte un instant ou le rejette, et déjà il poursuit sa route. A ce rythme, jamais la sagesse du silence ni la vie des profondeurs ne peuvent lui parler.
Il faut un silence réceptif pour leur permettre d'apparaître. Il faut "prendre son temps". Celui qui est ouvert à l'initiation pratique l'art de s'attarder.

[...]

Voici donc les trois choses qu'il faut constamment exercer : prendre son temps, se retirer et écouter au-dedans de soi-même et des choses. En agissant ainsi, l'exercice des sens se développe au-delà de leurs qualités habituelles pour atteindre la connaissance du monde perceptible à la sensation qui regarde, touche, sent, goûte et entend toutes les choses de l'intérieur et les découvre en leur Être essentiel."

Karlfried Graf DÜRCKHEIM
Extrait de « Méditer : pourquoi et comment. »
 Paris - Le Courrier du Livre (2006)

Autoportrait en faune de Johfra Bosschart


mardi 3 septembre 2013

Le chemin de l'éveil



Le chemin de l’éveil



« Ne croyez pas sur la foi des traditions quoiqu’elles soient en honneur depuis de nombreuses générations et en beaucoup d’endroits ; ne croyez pas une chose parce que beaucoup en parlent ; ne croyez pas sur la foi des sages des temps passés ; ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé, pensant qu’un dieu vous l’a inspiré.



Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres.



Après examen, croyez ce que vous-même aurez expérimenté et reconnu raisonnable, qui sera conforme à votre bien et à celui des autres. »



Le Bouddha (Kalama sutta)





Message du Bouddha à ses disciples



« Il existe un chemin qui mène des misères écrasantes de cette vie transitoire au réel bonheur, et il est ouvert à tous.



Mais la voie est dure et il n’existe aucune méthode magique pour la rendre facile. Elle implique une constante et opiniâtre étude de soi-même ; elle signifie renoncer à tout ce à quoi vous attachez à présent tant de prix de manière insensée : votre moi actuel, avec tous les désirs insatiables et ignorants, et les besoins aveugles qui l’ont rendu ce qu’il est.



Personne ne peut emprunter ce chemin pour vous, ni homme, ni dieu ; vous devez l’emprunter vous-même. Aussi commencez maintenant. Soyez alerte et inlassablement vigilant. Faîtes l’effort le plus soutenu dont vous soyez capable.



Ne laissez rien vous séduire qui vous attarderait en cours de route, ni complaisance envers vous-même, ni le besoin erroné d’autopunition, ni vaine curiosité métaphysique, ni le désir de la compagnie de ceux qui ne sont pas encore prêts à suivre le Sentier.



Avancez sans compromission aucune vers le but. Et la victoire sur le moi – la plus grande de toutes les victoires et la clé de la paix et de la joie dans cette vie et au-delà – sera remportée. »





………………………



« La raison d’être d’un chemin spirituel et le message fondateur de toute religion reposent sur le fait qu’il existe en l’être humain un aspect de sa nature qui n’est pas soumis aux limitations du temps et de l’espace, et qu’il lui est possible de découvrir par un travail approprié sur lui-même.



Michèle Michaël



« Lorsqu’un aspirant se lance dans une voie spirituelle, quelle qu’elle soit, à la recherche de ce que certains dénomment la libération, d’autres leur Etre Suprême, ou encore, leur Nature-de-Bouddha, il est en fait en quête de lui-même, de l’énigme de son Origine. Il lui faut perdre totalement l’idée qu’il peut accéder à un monde d’une nature aussi sacrée et impénétrable communément pour découvrir le mystère de son Origine et de la Création tout en restant ce qu’il est ordinairement, avec ses penchants indésirables (sexuels ou autres), ses pensées chaotiques et sa manière irréaliste de concevoir l’existence – ce qui, malheureusement, s’avère être le souhait inconscient ( ou même parfois conscient) d’une grande partie des hommes et des femmes engagés dans une voie spirituelle. »



« La seule préoccupation d’un chercheur doit consister à trouver comment s’éveiller de cet étrange état d’absence à lui-même et de rêvasserie futile dans lequel il passe si pitoyablement sa vie, et qui est à l’origine de toutes les actions irréfléchies et du malheur qui afflige ce monde – un état d’être devenu tellement partie intégrante de sa nature qu’il lui est quasiment impossible de parvenir à le reconnaître.

Tout le temps durant lequel un homme est plongé dans son sommeil nocturne, il ne peut absolument pas savoir qu’il dort ; ce n’est que lorsqu’il s’éveille au matin qu’il peut affirmer qu’il a dormi. De même, sans jamais l’appréhender d’ordinaire, il passe son existence dans une autre sorte de sommeil, un bien curieux sommeil diurne où, comme il vient d’être expliqué, une absence à lui-même très particulière dans laquelle, coupé de son Essence Primordiale, il ne fait que rêver sa vie et, par conséquent, ne peut réaliser de quelle manière il n’existe pas !

L’homme vit dans un monde peuplé d’endormis qui bercent les rêves d’autres endormis, lesquels s’imaginent qu’emmagasiner des connaissances intellectuelles tirées de divers livres suffit pour provoquer chez eux une transformation spirituelle – ou même l’illumination !

En réalité, une démarche spirituelle accomplie dans ce curieux sommeil diurne ou absence à soi-même ne peut avoir de valeur et, par conséquent, ne peut en aucun cas procurer à un aspirant les fruits espérés.

Tout travail spirituel réel implique de la part du chercheur un contrôle délibéré et répété des mouvements désordonnés de son mental. Afin d’y parvenir, une pratique assidue de la méditation ainsi que d’autres exercices de concentration qu’il lui faut effectuer dans la vie active s’avère indispensable pour re-diriger son attention vers le but de sa quête chaque fois qu’elle va à la dérive. »



« Il existe dans la création une loi que nul ne peut modifier, à savoir que pour se retrouver –retrouver sa véritable Identité Princière-, l’homme doit consentir à se perdre d’abord, autrement dit, à perdre l’image qu’il a fabriquée de lui-même et à laquelle il est attaché, la manière dont il s’est habitué à concevoir sa vie, son rêve irréaliste d’une existence terrestre idyllique, son souhait d’un corps à jamais jeune, ses désirs insatiables (qui ne cessent de lui procurer des tourments), ses ambitions (grandes ou petites) et ainsi de suite.



Tant que cette perte de lui-même le rebute et demeure inenvisageable pour lui, il ne pourra jamais accepter de fournir les efforts requis pour découvrir en lui l’aspect ineffable de sa nature, son Souverain Céleste, dont il pressent avec appréhension qu’il éclipsera inévitablement son individualité ordinaire – de même que le lever de soleil ne peut qu’éclipser les ténèbres de la nuit lorsqu’il se met à répandre sa lumière sur la terre.

La réponse que l’aspirant cherche au mystère de son incarnation et aux problèmes de la vie extérieure se trouve dans le présent. Aussi, plus il parviendra à se maintenir dans un état de continuelle présence intérieure, libre du poids du passé et de la crainte de l’avenir, plus il aura accès à des niveaux de conscience supérieurs en lui, nécessaires pour lui permettre de rejoindre un aspect indicible de son être qu’il porte dans le fond de lui-même – un aspect sanctifié de la plus haute subtilité éthérée, qui constitue sa Véritable Nature. »



« Au commencement de son engagement dans une quête spirituelle (qui est au fond la quête de son Origine, de sa Véritable Identité), l’aspirant a besoin de tous les supports dont il peut disposer pour l’aider à demeurer concentré durant ses pratiques de méditation – des supports tels qu’une intense sensation corporelle, le mouvement de son abdomen lors de l’inspir et de l’expir, ou encore le précieux soutien que l’on dénomme en Inde le « Nada », un son cristallin audible à l’intérieur des oreilles et de la tête.

Il ne pourra éviter de constater que, pendant un certain temps, il se sent plus ou moins présent intérieurement et conscient de lui-même d’une manière qui diffère un peu – ou parfois beaucoup, tout dépend de son sérieux – de son état d’être habituel ; puis, quelque chose de mystérieux se produit, qui dépasse sa compréhension et, avant qu’il ne se rende compte de ce qui s’est passé, il n’est, pour ainsi dire, plus là, perdu à lui-même, englouti à nouveau dans une subtile torpeur mentale et dans ses rêveries coutumières ! »



« L’homme du commun vit dans une totale ignorance de lui-même, de l’aspect énigmatique de sa double nature enfoui en son être, et des lois mystérieuses régissant le Cosmos, qui le dépassent. En considérant que le Temps est effectivement courbe dans son déroulement et non pas rectiligne comme il l’imagine ordinairement, le chercheur ne doit-il pas se demander – en se rappelant l’étrange tendance inhérente à la nature de l’être humain à vouloir continuellement repenser, redire et refaire tout ce qu’il a pensé, dit et fait dans le passé – s’il consentirait, sans regret aucun, à reproduire éternellement tout ce avec quoi il est occupé dans le présent, en sachant que ses actes vont creuser toujours plus profondément leur sillon en son être, l’assujettissant ainsi à un recommencement sans fin duquel il ne pourra plus se libérer ?



C’est là une perspective qui remplit d’effroi et qui fait songer aux paroles troublantes du Bouddha sur « l’enchainement de l’homme à la ronde des naissances et des morts » !

De surcroit, l’aspirant doit s’interroger sur l’étrange possibilité (qui ne peut manquer de faire surgir en lui un sentiment d’inquiétude) que chaque pensée qui lui est venue à l’esprit, chaque parole qu’il a prononcée et chaque acte qu’il a accompli existent toujours sur un plan énigmatique qui demeure insaisissable à l’esprit limité de l’homme de la rue. »



« Au fur et à mesure que le chercheur se détachera davantage de ce qui se présente à son regard, devenant ainsi plus libre intérieurement et plus conscient de lui-même, il réalisera la nécessité pour son évolution vers encore d’autres plans d’être d’accorder de moins en moins de crédit à la réalité extérieure (qu’il reconnaitra alors n’être que relative) et de plus en plus d’importance à la Réalité Intérieure qui, en dépit de son invisibilité, devra finir par prendre toujours plus de place dans sa vie jusqu’à s’imposer comme la seule à laquelle il acceptera de se fier.



Suite à tout ce travail effectué sur lui-même, il découvrira qu’en raison de sa capacité à être plus présent et plus conscient de lui-même lors de son contact avec la vie extérieure, les différentes impressions qui l’envahissent du dehors seront, pour ainsi dire, mieux digérées par lui et, par conséquent, n’auront plus sur son être les mêmes effets indésirables qu’auparavant, lorsqu’il les recevait passivement en lui. »



« Il faut que les chercheurs parviennent à reconnaître la nature des différents obstacles qui leur barrent la route vers leur Etre Suprême et les empêchent de s’immerger en Lui, en particulier celui de l’attachement qu’ils peuvent toujours éprouver envers leur état d’être coutumier.



Il est évident qu’une cruche pleine d’eau doit préalablement être vidée de son contenu avant que l’air ne puisse l’occuper. Il en est de même pour l’aspirant. Il est nécessaire qu’il soit d’abord vide pour pouvoir Etre ; en d’autres termes, il faut qu’il abandonne son individualité ordinaire pour permettre à l’Infini de prendre la place ainsi libérée et de le combler de sa Sainte Présence.



Le chercheur doit réaliser que ce n’est qu’en atteignant un certain degré dans l’intensité de sa concentration qu’il peut espérer se défaire de son individualité coutumière pour pouvoir rejoindre en lui un tout autre état d’être et de conscience que celui qu’il connaît communément. »



« La perception du Temps se révèle mystérieusement différente selon le niveau de conscience où l’on se trouve placé. Une vérité perçue depuis d’autres dimensions peut sembler incompréhensible par la logique ordinaire. Ainsi, le mouvement circulaire du temps ramène les mêmes conditions et les mêmes situations sans que ceux qui les vivent ne soupçonnent qu’ils sont enfermés dans un cercle de récurrence ; toutefois, à l’intérieur d’un cycle temporel donné, les événements ne peuvent se répéter de façon  tout-à-fait analogue.

Autrement dit, lorsque le Temps recommence sa trajectoire, d’une façon inexplicable ordinairement, tout se reproduit de la même manière, tandis qu’au sein d’un même cycle temporel, s’il y a répétition, ce n’est jamais de façon exactement identique. »



« Il s’avère toutefois nécessaire de spécifier qu’il est extrêmement difficile de travailler seul et qu’il faut avoir touché le fond du désespoir avant de trouver son chemin sans aide d’un territoire intérieur aussi mystérieux et inhabituel, parsemé d’obstacles de toutes sortes ou même de dangers invisibles. »



« C’est une loi irréfutable de la nature que seuls les plus forts parviennent à survivre, les autres sont dévorés ou éliminés. Il en va de même dans le domaine spirituel. Seuls les plus solides et déterminés arrivent au bout du chemin, les autres succombent en route et sont avalés ou détruits par la vie ! »



Extraits du livre de

Salim Michaël

« Les fruits du Chemin de l’Eveil »

Guy Tredaniel Editeur



Ainsi parlait Jean-Marie Guyau




Jean-Marie Guyau, né à Laval le 28 octobre 1854 et mort à Menton le 31 mars 1888, est un philosophe et poète français. Il a parfois été considéré comme le « Nietzsche français ».

« Ce qui a vraiment vécu une fois revivra.»

« Sous les villes englouties par le Vésuve on trouve encore, si on fouille plus avant, les traces de villes plus anciennes, précédemment englouties et disparues… La même chose s’est produite dans notre cerveau ; notre vie actuelle recouvre sans pouvoir l’effacer notre vie passée, qui lui sert de soutien et de secrète assise. Quand nous descendons en nous-mêmes, nous nous perdons au milieu de tous ces débris… »

 Méditation sur la mort 

«  Si quelqu’un qui a déjà senti les « affres de la mort » se moque de notre prétendue assurance en face d’elle, nous lui répondrons que nous ne parlons pas nous-même en pur ignorant de la perspective du « moment suprême ». Nous avons eu l’occasion de voir plus d’une fois, et pour notre propre compte, la mort de très près, – moins souvent sans doute qu’un soldat; mais nous avons eu plus le temps de la considérer tout à notre aise, et nous n’avons jamais eu à souhaiter que le voile d’une croyance irrationnelle vînt s’interposer entre elle et nous. Mieux vaut voir et savoir jusqu’au bout, ne pas descendre les yeux bandés les degrés de la vie. Il nous a semblé que le phénomène de la mort ne valait pas la peine d’une atténuation, d’un mensonge. (…)

C’est une loi de la nature que la diminution de l’être amène une diminution proportionnée dans tous les désirs, et qu’on aspire moins vivement à ce dont on se sent moins capable: la maladie et la vieillesse commencent toujours par déprécier plus ou moins à nos propres yeux les jouissances qu’elles nous ôtent, et qu’elles ont rendues amères avant de les rendre impossibles.

 La dernière jouissance, celle de l’existence nue pour ainsi dire, peut être aussi graduellement diminuée par l’approche de la mort. L’impuissance de vivre, lorsqu’on en a bien conscience, amène l’impuissance de vouloir vivre. Respirer seulement devient douloureux. On se sent soi-même se disperser, se fragmenter, tomber en une poussière d’êtres, et l’on n’a plus la force de se reprendre. L’intelligence commence du reste à sortir du pauvre moi meurtri, à pouvoir mieux s’objectiver, à mesurer du dehors notre peu de valeur, à comprendre que dans la nature la fleur fanée n’a plus le droit de vivre, que l’olive mûre, comme disait Marc-Aurèle, doit se détacher de l’arbre. 

Dans tout ce qui nous reste de sensation ou de pensée domine un seul sentiment, celui d’être las, très las. On voudrait apaiser, relâcher toute tension de la vie, s’étendre, se dissoudre. Oh ! Ne plus être debout ! Comme les mourants comprennent cette joie suprême et se sentent bien faits pour le repos du dernier lit humain, la terre ! Ils n’envient même plus la file interminable des vivants qu’ils entrevoient dans un rêve se déroulant à l’infini et marchant sur ce sol où ils dormiront. Ils sont résignés à la solitude de la mort, à l’abandon. Ils sont comme le voyageur qui, pris du mal des terres vierges et des déserts, rongé de cette grande fièvre des pays chauds qui épuise avant de tuer, refuse un jour d’avancer, s’arrête tout à coup, se couche: il n’a plus le courage des horizons inconnus, il ne peut plus supporter toutes les petites secousses de la marche et de la vie, il demande lui-même à ses compagnons qu’ils le délaissent, qu’ils aillent sans lui au but lointain, et alors, allongé sur le sable, il contemple amicalement, sans une larme, sans un désir, avec le regard fixe de la fièvre, l’ondulante caravane de frères qui s’enfonce dans l’horizon démesuré, vers l’inconnu qu’il ne verra pas.

Assurément quelques uns d’entre nous auront toujours de la peur et des frissons en face de la mort, ils prendront des mines désespérées et se tordront les mains. Il est des tempéraments sujets au vertige, qui ont l’horreur des abîmes, et qui voudraient éviter celui-là surtout à qui tous les chemins aboutissent. A ces hommes Montaigne conseillera de se jeter dans le trou noir « tête baissée », en aveugles; d’autres pourront les engager à regarder jusqu’au dernier moment, pour oublier le précipice, quelque petite fleur de montagne croissant à leurs pieds sur le bord; les plus forts contempleront tout l’espace et tout le ciel, rempliront leur cœur d’immensité, tâcheront de faire leur âme aussi large que l’abîme, s’efforceront de tuer d’avance en eux l’individu, et ils sentiront à peine la dernière secousse qui brise définitivement le moi.

 La mort d’ailleurs, pour le philosophe, cet ami de tout inconnu, offre encore l’attrait de quelque chose à connaître; c’est, après la naissance, la nouveauté la plus mystérieuse de la vie individuelle. La mort a son secret, son énigme, et on garde qu’elle vous en dira le mot par une dernière ironie en vous broyant, que les mourants, suivant la croyance antique, devinent, et que leurs yeux ne se ferment que sous l’éblouissement d’un éclair. Notre dernière douleur reste aussi notre dernière curiosité. »

Jean-Marie Guyau
Extrait de « L’Irréligion de l’avenir » (1884)