vendredi 30 janvier 2009

Disparition des dinosaures


Les dinosaures auraient
été exterminés par les
Extraterrestres

Le professeur Ivan Efremov ne fut pas le premier durant sont vivant a écrire sur ce sujet, mais sa théorie vient de faire jour trente ans après. Paléontologiste et écrivain de renommée mondiale, il n’a pas la réputation de s’adonner à de vaines spéculations ni celle de répandre des canulars pseudo scientifiques.

Bien au contraire, il a toujours été le premier à s’insurger violemment contre les assertions tapageuses et gratuites de certains de ses confrères soviétique ou occidentaux qui avaient trop tendance à confondre, pour le meilleur de leur publicité et le pire de l’honnêteté scientifique, conjectures hardies et utopie douteuse.

Et c’est aujourd’hui ce savant d’une rigueur et d’une intégrité farouche qui lance à voilà trente ans dans le monde scientifique cet inconcevable révélation, qui fait surface aujourd’hui : des extraterrestres ont exterminé les dinosaures depuis leurs engins spatiaux.
Le professeur Efremov a consacré plus de quarante ans de sa vie de paléontologiste à l’étude du mystère des grands sauriens qui peuplèrent notre planète pendant les temps secondaires. Il a exploré, principalement en Asie soviétique, mais aussi dans le monde entier, des centaines de « cimetières ».

Des ossements fossiles sont passés par milliers entre ses mains expertes. Peu à peu, d’année en année, de découverte en révélation, son opinion s’est forgée qu’il peut maintenant exposer au grand jour, preuves à l’appui. L’apparition des dinosaures constitue déjà un problème. Ils se rattachent très difficilement aux formes de vie qui précèdent. Ils surgissent un peu partout sur la majeure partie émergée de la planète.
Sans doute, à l’examen, peut-on leur découvrir certaines affinités avec les oiseaux, en particulier dans la forme du bassin que présentent certains d’entre eux.

Mais il n’empêche que cela ne suffit pas à les en faire dériver et que pour le paléontologiste les sauriens apparurent subitement sans évolution qui les fasse procéder logiquement d’une forme de vie antérieure.
Quand à leur subite disparition, à la même époque et sur l’ensemble de la planète c’est vraisemblablement l’énigme qui détermina le professeur Efremov à consacrer une existence de chercheur au problème des dinosaures.

Dès le début de ses recherches, il fut frappé par le fait que les ossements de sauriens étaient presque toujours groupés en « cimetières ». Ces animaux, comme nos éléphants actuels ou les baleines qui semblent avoir conservé une mystérieuse mémoire ancestrale de la mort, se sont littéralement « réunis » pour mourir.
Leurs ossuaires mis à jour en Asie centrale présentent un incompréhensible mélange d’herbivores et de carnassiers. Théropodes carnivores ou gigantesques sauropodes herbivores sont indifféremment venus mourir côte à côte. On dirait qu’une ultime trêve dans la lutte pour la survie avait réuni victimes et prédateurs.

En 1939, jeune savant frais émoulu de l’Université, Efremov se trouvait en Chine, dans la province du Sikiang où s’ouvrait alors un chantier de fouilles. On mit à jour un cimetière de sauriens d’importance très moyenne mais dont une particularité frappa immédiatement le savant. Tous les crânes entièrement conservés portaient au niveau occipital une ouverture ronde assez analogue à celle qu’aurait laissée une balle de fusil.
Mais à en juger par la régularité de la blessure, il devait s’agir d’un projectile en provenance d’une arme extrêmement efficace, plus puissante en tout cas que les armes connues avant guerre.
Le professeur Efremov consigna minutieusement les faits et expédia les ossements dans le musée auquel ils étaient destinés. Il se garda bien de conclure à une quelconque intervention intelligente dans l’extinction des dinosaures.
Sa conviction de savant n’était pas faite et d’autre part, les procès qui avaient décimé le monde scientifique russe entre 1930 et 1940 n’incitaient pas à l’audace novatrice !

Il poursuivit cependant ses observations. De toutes les expéditions de fouilles organisées par l’Université, il examina systématiquement tous les fossiles mis à jour et la plupart du temps retrouva le mystérieux orifice occipital.
Lorsqu’un crâne fossile solitaire était découvert, il ne portait pratiquement jamais d’orifice dans sa partie inférieure. En revanche, la plus grande majorité des ossements exhumés dans les cimetières de dinosaures portaient la fameuse marque.

Parfois, comme si le tir avait été mal ajusté, l’orifice apparaissait sur les omoplates mais il présentait toujours la même configuration, légèrement ovale et de taille très franche. C’est en 1948 que fut effectuée la découverte en nombre la plus importante. On décida alors la construction de barrages dans la région des monts Tian-Chan, en Asie centrale à des fins d’irrigation et de production hydro-électrique.

Des savants, géologues, paléontologistes et anthropologistes se joignirent aux ingénieurs chargés de transformer la région en chantier titanesque. Ils étaient certains d’assister à de fabuleuses exhumations. De fait on mit à jour un immense cimetière de sauriens large de quatre kilomètres et long d’une bonne dizaine. Tout commença avec la découverte d’un monoclonius dinosaurien en parfait état de conservation et dont le crâne portait la petite blessure ovale.

Il en fut de même pour tous les autres fossiles entassés par milliers dans la vallée, carnivores et herbivores, pétrifiés pêle-mêle. De ce jour mémorable, la conviction du professeur Efremov était faite. Il ne donna cependant guère de publicité à ses conclusions et ce n’est que dans les années 70 qu’il endossa l’entière paternité de son incroyable théorie qu’il avait eu encore l’occasion de vérifier.

Des êtres intelligents ont détruit délibérément les grands sauriens. L’arme utilisée était d’une implacable précision si l’on constate la localisation irrémédiable de l’impact à la base d’une boîte crânienne à cavité cérébrale très exiguë.
Quelle était cette arme ? Un super fusil, un laser, ou quelque autre rayon de la mort... Quoi qu’il en soit, le tir a été effectué depuis un engin volant comme l’indique sans conteste la forme de la blessure et son emplacement.
Pour le savant soviétique, des extraterrestres en exploration sur notre planète exterminèrent systématiquement, et cela sur toute la surface du globe, les sauriens qui gênaient leur éventuelle installation.

Efremov pense qu’ils voulaient protéger de ces monstres certaines cultures ou élevages qu’ils expérimentaient. Par un procédé que nous ne connaissons pas, ils auraient téléguidé les gigantesques reptiles en des points précis et les y auraient exécutés.
On a parlé de rayonnements mortels consécutifs à l’explosion d’une étoile voisine de la Terre, ou une météorite qui aurait anéantie, les dinosaures.

Mais cela n’explique pas l’attroupement titanesque de ces grands animaux en certains points bien précis non plus que le mystérieux orifice occipital. Un même conditionnement aurait-il été appliqué à d’autres époques à d’autres formes de vie dont les rescapés conserveraient immuablement les traces comme les baleines ou les éléphants ?
La jeune génération de savants soviétiques va plus loin que le professeur Efremoy.
Le paléontologue Firsov pense que tout le mystère des dinosaures peut s’expliquer par une intervention extra-planétaire.
Des êtres supérieurement évolués ont décidé d’ensemencer la Terre avec une forme de vie ou une autre.
Les sauriens furent une de leurs tentatives. Ils « manipulèrent » leur évolution ce qui expliquerait la permanence de certaines caractéristiques apparemment aberrantes.
Ils les maintinrent en place durant des millions d’années espérant on ne sait quel résultat.

Et, convaincus de leur échec, ils les exterminèrent méthodiquement depuis des engins volants. Nombreux sont bien entendu les textes mythiques qui nous narrent le massacre des dragons ou des serpents géant à l’aide d’armes divines braquées par des conducteurs de chars célestes.
Ils sont plus particulièrement originaires d’Asie ou d’Amérique latine, continents riches en cimetières de sauriens.
Dans ces textes, les dieux tirèrent les serpents de la boue, les firent grandir par magie, les nourrirent et leur permirent de régner sur la Terre.
Puis les voyant indisciplinés, méchants et destructeurs, ils leur livrèrent bataille et les condamnèrent à dormir, à jamais vaincus sous les montagnes.

Ces chroniques sont-elles un souvenir légendaire des temps révolus où les extraterrestres prenaient-ils notre planète pour champ d’expériences ?
C’est ce que pensent de nombreux savants de l’est comme Efremoy, Zaitsev ou Karantsev.
Ce qu’ils n’ajoutent pas, c’est qu’il n’y a aucune raison pour que les choses aient changé. Il reste à se demander quand et pourquoi nos « expérimentateurs » jugeront que l’expérience a bien assez duré.

La théorie d’Ivan Efremov n’a jamais vraiment fait surface. En 1973, juste après sa mort, un accord entre le monde scientifique et le Vatican, a définitivement enterré sa découverte. Le danger aurait été trop grand pour l’histoire de notre monde.
Tous les rapports, ou écrits sur les véritables travaux, ne sont plus, malgré les nombreux ouvrages réalisés par cet homme hors du commun.

Le 22 avril 2007
Claude Burkel

Ivan Efremov, né le 22 avril 1907, mort le 5 octobre 1972.
À Moscou. Récit et Contes Scientifiques
Auteur Ivan Efremov
Editeur en langues Etrangères Russe
1954. Réf. 5079.882

Ainsi parlait Giordano Bruno


Giordano Bruno, né à Nola en 1548, mort à Rome le 17 février 1600, est un philosophe et théologien italien. Sur la base des travaux de Nicolas Copernic et Nicolas de Cues, il démontre, de manière philosophique, la pertinence d'un univers infini, peuplé d'une quantité innombrable de mondes identiques au nôtre. Accusé d'hérésie par l'Inquisition, notamment pour ses écrits jugés blasphématoires et son intérêt pour la magie, il est condamné à être brûlé vif au terme de huit années de procès.
Giordano Bruno s'était fait un système de panthéisme fort analogue à celui qu'enseigna Spinoza : il soutenait que Dieu est la substance et la vie de toutes choses (natura naturans), et que l'univers est un animal immense dont Dieu est l'âme. II mêlait à ce système des idées pythagoriciennes; il accordait en outre une grande importance à l'alchimie. On le mentionne aussi très souvent aujourd'hui pour son adhésion au système de Copernic (il a été sans doute l'un des premiers à comprendre, qu'il ne pouvait être rendu acceptable sans une révision profonde de la physique, et par l'introduction de quelque chose d'encore mal cerné, mais qui allait devenir le concept moderne de force), et pour sa doctrine de la pluralité des mondes habités, qui reposait sur des réflexions bien moins moins originales et profondes. L'univers, expliquait-il, à la suite de nombreux autres Médiévaux, est infini et contient une infinité de mondes invisibles et habités. Ils sont dotés, comme la Terre - comme chaque minéral et animal -, d'une âme.

« Vous portez contre moi une sentence avec peut-être plus de crainte que moi qui la reçois. »

« Il y a dans cet espace des corps innombrables comme notre terre, et d'autres terres, notre soleil et d'autres soleils qui, dans cet espace infini, exécutent tous des révolutions de dimensions déterminées et finies autour de leurs propres centres. »

« Pourquoi, sont-ils si peu nombreux à comprendre et appréhender le pouvoir intérieur ? Celui qui est en lui-même voit toutes choses, est toutes choses. »

« De tout mon être anéanti et consumé, il ne surgit qu’un feu sombre et noir dont la fumeuse colonne offusque ce qu’elle voudrait magnifier et ne sait, hélas, qu'avilir. »

«La foule des aveugles ne vaut pas un seul voyant, non plus que la foule des sots ne peut égaler un sage.»

«Dieu est en chaque homme plus intérieur à lui-même que lui-même ne peut l'être.»
Nous sommes plus vieux que nos ancêtres; notre carrière est plus longue que la leur, au moins en ce qui concerne certains jugements, comme c'est le cas dans le propos que nous discutons.
Il ne se peut pas que le jugement d'Eudoxe, vivant peu de temps après la renaissante astronomie, ressuscitée peut-être avec lui, ait été aussi avancé que celui de Callippe qui a vécu trente ans plus tord et qui pouvait, au cours des année ajouter des observations à d'autres observations. Pour la même raison, Hipparque devait en savoir plus que Callippe, puisqu'il a connu le développement (astronomique) qui s'est opéré pendant cent quatre-vingt-seize ans, depuis la mort d'Alexandre. (De même) Ménélaüs, géomètre romain, qui a étudié les divers mouvements (des astres) quatre cent soixante-deux ans après la mort d'Alexandre, devait normalement posséder plus d'Informations qu'Hipparque. Plus (encore) en devait savoir Mahomet Haracens mille deux cent deux ans après sa mort.

Davantage, enfin, en a vu Copernic, presque notre contemporain, lui qui a vécu) mille huit cent quarante-neuf ans après la même date. Mais que certains, vivant à ses côtés, ou que la multitude des hommes actuels, n'aient pas été plus attentifs que ceux qui les ont précédés et n'aient pas eu plus de pénétration, cela provient de ce que les premiers ne vécurent pas et les seconds ne vivent pas les années pensées par d'autres hommes; et ce qui est pire, les uns et les autres ont vécu, comme s'ils étalent des morts, le temps qui leur était dévolu.
« Le Banquet des cendres » (1584)

« Le Christ ? Un séducteur.
La virginité de Marie ? Une aberration.
La messe ? Un blasphème.
La bible ? Un tissu de mensonges.
Les théologiens ? Des pédants qui ‘‘froncent le sourcil’’ pour se donner l'air important.
Les philosophes ? Des pédagogues ignorants aveuglés par le culte des idéologies, (…) tous des ‘‘ânes bâtés’’ qui passent leur vie à gâcher tous les arguments qui leur viennent aux lèvres (…) pendant que lui, ‘‘intrépide chevalier errant du Savoir’’, part en guerre contre les fausses
certitudes…
Non, les femmes ne sont pas moins intelligentes que les hommes. Non, les gens d'église ne devraient pas jouir de si grands biens mais se contenter d'un peu de bouillon ; non, les Espagnols n'ont pas bien fait de découvrir l'Amérique, car ils ont violé la vie d'autrui. »

« C'est donc vers l'air que je déploie mes ailes confiantes. Ne craignant nul obstacle, ni de cristal, ni de verre, je fends les cieux, et m'érige à l'infini. Et tandis que de ce globe je m'élève vers d'autres cieux et pénètre au-delà par le champ éthéré, je laisse derrière moi ce que d'autres voient de loin ».

"Le rêve" de Salvador Dali


jeudi 29 janvier 2009

En pays cathare...

Dans mes « voyages » je vois souvent des épisodes, plus ou moins longs, se rapportant à mes amis, ou même à des inconnus.Mais, je sais qu'il y a toujours quelque chose qui me concerne.Je n'ai jamais pu provoquer mes « voyages ». Bien souvent j'ai essayé. Je m'endormais en pensant fortement à quelque chose de précis dont j'aurais voulu avoir l'explication. Mais je n'ai jamais eu de résultats. Aussi, je suis devenue très passive. Je prends ce que l'on me donne... D'autre part, c’est pour moi une assurance que mes « voyages » ne sont pas le fruit d'une affabulation.
Et, une nuit ... Je suis dans une grotte à Ussat, non loin de Montségur. Je vois une dizaine de désincarnés. L'un d'eux me parle et m'explique que cette grotte a servi de refuge aux Cathares. Ils y pratiquaient les «initiations» et ils «confirmaient» dans leurs croyances les Cathares qui s'engageaient à ne pas trahir, même s'ils étaient persécutés.J'ai vu un de mes amis, Philippe, sous sa forme actuelle. Je lui ai demandé la raison de sa présence. Il m'a expliqué qu'il a fréquenté de nombreuses fois cette grotte du temps des cathares. Il était paysan et les ravitaillait. Il partageait leurs idées sur bien des points et admirait un orateur qui venait soutenir le courage des persécutés.Philippe n'admettait pas l'attitude du clergé et de Rome. Il restait en très bon terme avec les autorités locales pour ne pas être soupçonné et pouvoir porter secours à ceux de la grotte. Puisque Philippe est vivant, il était donc aussi « en voyage».

En nous promenant, mon mari et moi, en pays cathare, nous avons été impressionnés. On y ressent encore, dans certains lieux, une ambiance semblable à celle qui devait exister au moment des persécutions. Des plaques commémoratives rappellent le martyr de ceux qui sont morts par le f eu, et cela est très émouvant.Tout le monde connaît l'horrible drame cathare, et je n'ai pas l'intention de m'étendre sur ce pénible sujet. Je suis certaine que les Cathares étaient de bons chrétiens, mais en révolte contre les abus et la licence du clergé. Ils sont allés au maximum de leur foi, jusqu'au martyr qu'ils ont subi courageusement.

On reproche souvent aux Templiers avec qui les Cathares étaient en contact de ne pas les avoir défendus.On peut imaginer les drames de conscience qu'ont eu les Templiers car ils n'avaient pas droit de porter les armes contre des chrétiens. Ils se sont sûrement rendu compte des exactions commises par des chrétiens encadrés et fanatisés par les Inquisiteurs et en ont souffert. Le souvenir de leur présence dans ce pays est marqué par des croix plantées en terre indiquant le nom des maisons qu'ils avaient créées : maladreries, refuges, etc.

Source : http://lamassenie.over-blog.com/article-25796592.html

Morceaux choisis - Boris Mouravieff


Boris Mouravieff (Russe), né à Cronstadt le 8 mars 1890, mort à Genève le 28 septembre 1966, est connu pour ses travaux d’historien, ainsi que pour ses enseignements et écrits relatifs à l'ésotérisme chrétien. Il est l'auteur de la trilogie Gnôsis et a enseigné la philosophie ésotérique à l'Université de Genève durant les années 1955-1958. Il fonda le Centre d'études chrétiennes ésotériques de Genève, qu'il présida jusqu'à son décès.

«Il existe de multiples sentiers et chemins d’accès, mais la voie est une. »

« La voie proposée par GNÔSIS (parfois qualifiée de Quatrième Voie) est destinée à être parcourue dans le monde, c'est à dire au milieu d'innombrables difficultés extérieures ou intérieures. La méthode exposée est une méthode psychologique de travail ésotérique qui peut être utilisée sans danger par toute personne, sans distinction de race, de caste, de sexe ou de culture.»

« L’étude de la Tradition ésotérique — et la conquête des objectifs qu’elle poursuit — exigent, de par leur nature, une prudente circonspection et surtout une pensée en profondeur. Rien ne peut y être obtenu en pressant des « boutons ». Au contraire, cette crédulité avec laquelle, par exemple, nous composons le numéro de téléphone étant sûrs d’avoir aussitôt notre correspondant au bout du fil, appliquée aux études ésotériques, est grosse des pires dangers.

L’esprit critique, le discernement et le sain jugement du bon sens sont requis ici encore davantage que dans les études scientifiques positives. C’est parce que dans ces dernières, somme toute, le risque n’est pas grand. Il est limité par le simple insuccès, l’objet d’études étant toujours extérieur à l’étudiant. Par contre, dans les études ésotériques, l’étudiant et l’objet de ses études ne font plus qu’un. Alors que la philosophie positive étudie l’homme sous son aspect abstrait, la philosophie ésotérique étudie l’homme donné, notamment celui-là même qui aborde les études. La méthode de l’introspection pratiquée dans toutes les écoles ésotériques, ainsi que les exercices qui s’ensuivent portent immanquablement — et dès le début — une atteinte à la Personnalité de l’étudiant. Car c’est sur sa propre personnalité et non pas sur celle des autres ou sur des notions théoriques, qu’il est appelé à porter ses efforts — précisément en vue de sa transformation. Un homme méchant ou cruel peut faire, disons, une découverte scientifique. En matière ésotérique cela est impossible.

Parce que, avant d’aborder le travail constructif, l’étudiant doit obligatoirement discipliner, puis équilibrer son psychisme, c’est-à-dire sa propre personnalité.
Cela ne présente aucun danger si le travail se fait correctement et est mené à bien. Mais abandonné à mi-chemin ou conduit sous la direction d’un professeur incompétent, ou, pire encore, intéressé, cela peut conduire à des catastrophes. Une dissolution de la Personnalité — tel habituellement est le résultat. Malaise, dépression morale, pessimisme noir, manie de la persécution sont les symptômes de cette dissolution progressive. Dans des cas plus graves, cela peut conduire à un déséquilibre total allant jusqu’à la négation de Soi, ce qui ouvre le chemin vers le suicide.

L’analyse critique qui constitue la méthode de base de la science positive, fait également celle des études ésotériques. De sorte que la valeur scientifique de ces deux branches du savoir est absolument égale. Toutefois, il y a une différence d’application qui doit être signalée.
Dans la science positive, un postulat peut être exposé et démontré publiquement parce que l’objet d’étude du savant ne fait pas un avec lui-même. Soumis à une sévère analyse critique par d’autres savants, sa thèse n’est admise par la science que lorsqu’elle a soutenu l’épreuve et n’a pas pu être rejetée. Dans les études ésotériques, la partie essentielle du travail se produit introspectivement dans le monde intérieur du chercheur. Et comme celui-ci et l’objet de ses recherches ne font qu’un, il est matériellement impossible de soumettre ses expériences intérieures à une démonstration académique.

Cependant, lorsqu’en matière ésotérique on propose aux étudiants des postulats, on ne leur demande nullement de les accepter sur parole. Au contraire, on les engage instamment à fuir toute tendance à la crédulité. Mais étant donné que l’objet de leurs études appartient à leur monde intérieur — et comme, d’autre part, la nature de ces études, en grande partie les mène vers le nouveau, c’est-à-dire vers l’inconnu, on leur recommande de ne pas chercher d’emblée à démolir les postulats proposés pour les accepter ensuite, mais de chercher à s’y appuyer et à les confirmer par leur propre expérience, selon les méthodes indiquées. Et si en les appliquant consciencieusement et avec assiduité, ils ne parviennent pas aux résultats énoncés, alors ils auront le droit de les rejeter.
L’esprit critique est donc requis dans les études ésotériques au même titre que dans les études positives. Mais tandis que celles-ci, partant du centre, par le rayonnement de la spécialisation cherchent à atteindre la circonférence dans tous ses points, celles-là, partant de la périphérie, tendent à gagner le centre. »

"Oeil" de Salvador Dali


mercredi 28 janvier 2009

Communications avec Kori (11)


Pour pouvoir,
tu ne dois plus vouloir

Peut-on dire que le fait de se concentrer sur sa recherche provoque un effet contraire de fermeture. Doit-on, au contraire, pratiquer le lâcher prise, pour favoriser l’ouverture spirituelle et la réussite de sa quête ?

Il y a du vrai, mais ce n’est pas aussi rigide. Le principe est le suivant. Tu dois définir un axe de recherche et le programmer, sur le mode intellectuel ; puis à partir de ce moment-là, tu ne dois surtout plus travailler avec le mental, mais lâcher prise, c’est-à-dire décrocher consciemment de ta recherche. Ce n’est que de cette façon que tu réussiras à libérer le passage de l’intuition qui t’apportera les clés de la réussite sur un plateau. Autrement dit, moins tu voudras et plus tu pourras.

Prenons un exemple : ta volonté d’accéder à la clairvoyance.
Tu te forces à essayer de faire de la concentration-méditation, mais sans y croire et tu cultives l’échec parce que tu restes cantonné dans le registre de la volonté. Alors que la procédure applicable pour réussir est la suivante : demander mentalement que te sois accordée la clairvoyance, te concentrer fortement mentalement pour que ta demande se programme, et tout aussitôt s’interdire d’y penser, faire roue libre et lâcher prise définitivement sur cette programmation. Et alors, elle se réalisera d’elle-même, sans effort, tout naturellement, parce que ton attitude de souplesse et d’ouverture le lui aura permis. Moins tu forces et plus tu avances. Moins tu cherches et plus tu es réceptif.

Prenons un autre exemple : la faculté de guérir.
Regarde bien comment tu procèdes en matière de thérapie ; tu te fixes sur la personne à soulager et tu préconises une intervention précise en rapport avec la maladie décelée ; puis, tu passes à un autre cas, sans plus t’occuper celui que tu viens de programmer, et ainsi de suite. Et le travail se fait sans que tu t’en préoccupes, parce que l’intuition a trouvé son canal d’expression et coule à flot.

Adopte la même méthode pour obtenir la clairvoyance et elle te sera donnée. Il suffit de demander et de se retirer, et le reste vient de surcroit. Tu vois comme tout est simple et facile.

Pour faciliter ce lâcher prise nécessaire à l’arrivée de la clairvoyance, faut-il pratiquer une respiration particulière ou spécifique ?

La respiration profonde et régulière permet toujours le calme du mental et l’instauration du vide nécessaire ; par contre, elle n’est pas une condition sine qua non, mais une aide à déterminer et mettre au point en fonction de la nature de chacun. Ce qui est sûr c’est que bien respirer, régulièrement et intensément, ne peut jamais nuire au sujet ; au moins, c’est un bon nettoyage de l’organisme, au mieux, c’est l’introduction d’un calme propice à la libération de l’esprit en soi.

La respiration doit être lente, pour apaiser et déstresser et surtout doit être pratiquée avec le ventre ; celle-ci est plus ample, plus profonde et plus complète pour l’organisme que la respiration thoracique et d’autre part elle tonifie la sangle abdominale et provoque un massage des intestins, en les décontractant et les assouplissant.

En bref, pour nous résumer, tu ne dois pas travailler au niveau de la volonté, car ceci constitue un passage en force qui est très utile dans l’univers de l’Ego mais qui devient totalement impuissant dans le domaine du Je. Au contraire, tu dois te laisser partir, pratiquer la vacuité du lâcher prise, pour établir ce contact spirituel qui te manque.
Ici, c’est le règne de la voie douce et souple, lente et inactive, sans aucune direction. Par contre, une bonne programmation antérieure est impérative, sinon tu navigue dans le néant, le rêve ou l’illusion.

« Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle.
Nous avons créé
une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »

Albert Einstein

Ainsi parlaient les Druides



RÉMINISCENCES DE LA
SAGESSE DRUIDIQUE


« Quant aux druides, spirituellement supérieurs et liés en confréries, selon le précepte pythagoricien, ils s’élèvent par des recherches sur des questions occultes et sublimes. »

Ammien Marcelin, rapportant l’opinion de l’historien Timogène d’Alexandrie (1er siècle avant notre ère), "Histoires" XV, chap 8 et 9. Editions des Belles Lettres. Paris 1968. Tome I. p.136-137.

Nous avons ci-après ordonné par mots-clés l’ensemble des contextes dans lesquels s’exprimait la sagesse druidique, afin que notre brève page Web soit d’un abord pratique et rapide.
Cette liste alphabétique n’a cependant rien de commun avec celle qu’auraient choisis les druides eux-mêmes, qui l’eussent sans aucun doute commencée par le mot Dieu ; ordre d’importance, de priorité, et d’urgence…

ATTITUDES

"Ne recherchez rien pour vous-même, sauf ce qui peut vous pourvoir de ce qui est nécessaire en vue du travail que vous devez faire".

"Tout doit être converti en moyen, pour amener l'expérience à la perfection de l'état constant et permanent".

"En vérité, ferveur, confiance, et détachement sont nécessaires pour la croissance dans le secret de cette liberté qui vous rétablira dans la vie sans fin".

"Le feu monte, la pierre tombe : profitez de toutes les occasions favorables, allégez-vous et rejoignez".

"Heureux celui qui reste jeune toute sa vie, l'adolescent plein de grandes espérances, libre comme la brise du matin ; Je lui donnerai gratuitement à boire de la Source d'Eau Vive".

"Je réprouve quiconque ne s'élève pas, quiconque ne cherche pas à dépasser ses limites".

"Tout ce qui diminue la servitude et tout ce qui augmente la liberté est digne d'attention, mais seul mérite la liberté et la vie celui qui chaque jour doit les conquérir".

"Cherchez à vous connaître vous-même, vous découvrirez en vous des trésors spirituels sans fonds, vous deviendrez un flambeau pour ceux qui marchent dans les ténèbres, un point de ralliement pour ceux qui sont dispersés".

"Cultivez la patience et la persévérance ; chaque jour est suivi de son lendemain ; ne désespérez donc pas de la victoire lorsque le sort vous impose une situation fâcheuse".

DESTINÉE ET LIBRE-ARBITRE

"J'ai fait d'avance à chacun sa part en vous laissant le soin de la faire fructifier".

"En vérité, Je vous appelle mais jamais ne M'impose".

"Le sacré est ce qui délivre ; le profane est ce qui enchaîne"

"En vérité, le refus d'accomplir son destin identifie l'homme aux circonstances".

"Chaque être est lié à sa propre nature, et c'est en elle qu'il doit chercher sa perfection".

"Il y a des signes rangés en ordre comme autant d'avertissement".

"Je ne vous épargne pas les tribulations ; vous devez acquérir la force de dominer les obstacles".

"Dissipez vos doutes, fermez les écluses de l'angoisse, unifiez votre vie, agissez selon ma volonté, et professez la religion de la liberté".

"Ce n'est qu'après avoir appris à vous servir correctement de la liberté qu'Il vous l'accordera".

"La lutte pour la vie est la lutte pour la possession de la perfection".

"En vérité, constance et bravoure vous feront recouvrer votre héritage".

"Réconciliez-vous avec vous-même, ne vous identifiez pas aux circonstances, restez ferme comme l'acier en cas de blessure".

"Comprenez : toutes les souffrances sont comme le tamis où le grain se trie et se sépare".

"Le plaisir nourrit et libère autant que la souffrance".

"Là où Dieu vous a semés, il faut savoir fleurir".

DIEU

"Si vous savez Le reconnaître pour l'Unique, alors vous saurez tout ; si vous ne savez pas Le reconnaître pour l'Unique, toute votre science n'est qu'ignorance".

"En vérité, la source de l'erreur consiste à Le nier, à se fier à d'autres que Lui, à ne pas se conformer à ce qu'Il a ordonné".

"En vérité, chacun de vous est reconnu à l'éclat de sa lumière".

"Un vaillant soldat pour la cause de Dieu n'attache pas son cœur à des valeurs transitoires".

"Vous ne pouvez songer au divin en privilégiant une moitié de votre être et en répudiant l'autre".

MÉDECINE

"Celui qui se guérit lui-même n'a pas de meilleur médecin ; recherchez un remède à votre mal, sinon vous atteindrez la douleur sans remède".

"Dans le corps de l'homme sont inclus tous les plans de la Création et tous les dieux".

"Sans prix et inestimables sont les joyaux cachés dans le temple du corps, mais rares ceux qui les découvrent".

MOURIR

"En vérité, naître et mourir, c'est seulement changer".

RECHERCHE

"Ne recherchez pas ce qui périt, tournez-vous vers ce qui est meilleur, vers les plus beaux fruits de l'Arbre de Vie".

"Comprenez : la libération pourra demander un temps extrêmement long, mais que l'échéance soit proche ou lointaine, elle arrivera infailliblement".

"En vérité, l'éternité ne peut être choisie que par l’intéressé lui-même".

"Comprenez : tant que l'on cherche une autre vision que Lui, et tant qu'on la cherche ailleurs que dans la connaissance de sa propre âme, on divague dans l'impossible et l'incertain".

"Œuvrez à conquérir la puissance de vivre ; méditez sur la gloire de Celui qui a produit l'univers ; puisse-t-il éclairer votre esprit".

RÉDEMPTION

"Le premier d'entre vous attend la venue du dernier d'entre vous".

SCIENCE

"Les sciences ne sont pas en contradiction les unes avec les autres ; toutes conduisent au même but et vous rendent parfait".

@Atlantis 2008

"Croix nucléaire" de Salvador Dali

mardi 27 janvier 2009

Dossier OVNI: Que nous cachent les gouvernements ?


Ovni: comment soulever le voile ?

Interview du Dr. Steven Greer par Monte Leach

Le Dr. Steven Greer, médecin et ancien président du Département de la médecine d'urgence au Caldwell Memorial Hospital de Caroline du Nord, aux Etats - Unis, est considéré comme une autorité mondiale en matière d'ovnis et de phénomènes extra-terrestres. En 1991, il a fondé le CSETI (Centre pour l'étude de l'intelligence extra-terrestre), " organisation mondiale pour l'établissement de relations pacifiques et durables avec les formes de vie extra-terrestres ".
Dans le cadre du CSETI, le Dr. Greer a fondé ultérieurement le Projet Starlight, visant à révéler les meilleures preuves scientifiques existantes au sujet des ovnis. Depuis 1993, les membres du Projet Starlight ont fourni des renseignements sur le phénomène ovni au personnel de la Maison Blanche, à un directeur permanent de la CIA, à des chefs militaires, à de hauts dirigeants de l'ONU, à des membres du Sénat et de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, à des leaders internationaux et à des membres de gouvernements étrangers.

Le Dr. Greer insiste sur " la nécessité d'identifier les membres du gouvernement, des services de renseignements, de l'armée et d'autres organismes officiels, qui posséderaient une connaissance directe, de première main, sur le sujet ovni/extra-terrestre ". Il déclare avoir trouvé 107 témoins de cette sorte. En avril 1997, 15 d'entre eux ont témoigné au cours d'entretiens organisés par le CSETI, à Washington. Parmi les personnes présentes se trouvaient des représentants de plus de 25 commissions du Congrès américain, des membres de l'exécutif et du Pentagone, des représentants de l'ambassade des Pays-Bas, de l'Académie nationale des sciences, ainsi que des représentants de deux gouverneurs d'Etats. Des journalistes, de grands médias ont assisté à une conférence de presse au cours de laquelle ils ont reçu des documents provenant du gouvernement et de l'armée, au sujet des ovnis, ainsi qu'une cassette vidéo et un ensemble de photographies.

Tous les témoins membres du gouvernement américain présents ont signé une déclaration selon laquelle ils sont disposés à faire une déposition sous serment, en audience publique, devant le Congrès, sur les projets et événements ovnis/extra-terrestres dont ils ont été personnellement témoins. Le Dr. Greer en a appelé à la tenue d'audiences publiques sur le problème des ovnis, sous l'égide du gouvernement, en préalable à une divulgation totale du sujet auprès du public.
Dans l'interview publiée ci-dessous, le Dr. Greer débat des implications possibles de telles audiences publiques, notamment de l'embarras que pourrait provoquer la révélation de l'occultation de l'existence des ovnis, au cours de ces cinquante dernières années, par certains éléments du complexe " militaro-industriel " mondial.

Partage international : Que s'est-il passé depuis les entretiens de Washington, en avril ?

Steven Greer : Nous avons poursuivi notre action auprès des membres du Congrès et de leurs équipes, y compris auprès de plusieurs présidents de commissions concernées, afin de négocier une audience publique.

Ce qui s'est produit en avril a fait beaucoup de bruit - dire que ça a mis le feu aux poudres pourrait bien être au-dessous de la vérité. Les personnes présentes lors des entretiens confidentiels organisés par le CSETI, à l'intention des membres du Congrès, du personnel de la Maison Blanche et autres, ont été quelque peu horrifiées- je crois que c'est le mot qui a été employé d'entendre des témoins top-secret raconter comment ils ont été directement impliqués dans des événements dont l'existence ne peut être niée. Par exemple, des chasses aux ovnis en plein jour, avec observation de leur trajectoire par satellites et pistages par le commandement spatial, avec d'extraordinaires poursuites, et tentatives de les abattre, dans les années, 1980. Nous avons entendu des témoins habilités à détenir des informations top-secret et occupant des postes très sensibles dans les Forces aériennes, la Marine et l'Armée de Terre.

Nous avons entrepris une démarche très audacieuse en authentifiant des preuves décisives touchant aux ovnis, et en les présentant ensuite à des membres clés des milieux politiques et militaires, aux Etats-Unis, aux Nations unies et ailleurs. Cela a suscité non seulement un immense intérêt, mais également une grande inquiétude à propos de la gestion probablement extraconstitutionnelle du sujet.

PI. Qu'entendez-vous par la "gestion extraconstitutionnelle du sujet " ?

SG. Il existe des projets top-secret, appelés " projets noirs ", qui sont dans une zone de ténèbres, et des projets " ultra noirs " qui appartiennent à la zone de ténèbres profondes des USAP (projets non reconnus à accès spécial). Même si quelqu'un de haut placé dans la hiérarchie du commandement fait une enquête à leur sujet, on lui spécifie clairement que le projet n'existe pas. Et ceci est valable à tous les niveaux, jusque et y compris ceux de la Maison Blanche et des chefs d'état-major du Pentagone.

Le meilleur exemple dont les médias ont rendu compte à ce jour, dans le New York Times et le Washington Post, a été celui de la Commission de renseignements du Sénat, plaçant le Bureau de reconnaissance national devant le fait qu'il était en train de. construire un immeuble de bureaux de 300 millions de dollars jamais autorisé par le Congrès ou la Maison Blanche, et qu'il avait constitué une caisse noire de 1,7 milliard de dollars que personne n'avait jamais autorisée.
Cela soulève plusieurs questions imbriquées. Il y a le phénomène extra-terrestre lui-même ; il y a le service secret qui s'en charge ; et, ensuite, l'absence de communication entre là direction de ce service et le gouvernement constitutionnel légal, lequel, pour la majeur partie, n'a pas été mis au courant. Le problème devient très complexe à résoudre, et c'est pourquoi il a nécessité tant de travail, non seulement de ma part, mais aussi de la part de centaines de personnes avec lesquelles je collabore pour tenter de dénouer cette crise.

Rencontre rapprochée

La compagnie irlandaise Air Lingus n'a pu expliquer un incident au cours duquel l'un de ses avions a frôlé un objet volant, à 3 000 mètres au-dessus du Hertforshire (G.-B.). Les deux pilotes ont signalé avoir vu, le 7 juin dernier, un engin aérien à rayures rouges, bleues et blanches passer tout près d'eux. Mais après enquête, aucune trace d'un autre avion n'a pu être relevée dans le secteur. Les contrôleurs aériens ont déclaré être certains que l'objet n'était pas un avion.
(Source: BBC Ceefax)

PI. Etes-vous en train de nous dire que depuis la fin des années 1940 ou 1950, le gouvernement des Etats-Unis est au courant du phénomène ovni et essaie consciemment de cacher cette information au public ?

SG. Eh bien, oui et non. Car il faudrait au préalable définir ce que vous entendez par " gouvernement des Etats-Unis ". Le groupe de personnes auquel j'ai fait allusion et qui s'appelle MJ-12, ou Majestic 12, et en alternance PI-40 (je ne connais pas la signification de ces sigles) ne doit pas être confondu avec le gouvernement des Etats-Unis. Ainsi, j'ai passé près de trois heures à mettre au courant un directeur en exercice de la CIA, parce qu'il ne parvenait pas à trouver quelque chose sur le sujet. On ne peut donc affirmer que le " gouvernement américain " dissimule les informations, alors que 99,9 % des gens qui le composent n'ont aucune connaissance de ce sujet. Je parle ici des membres concernés de la Commission de renseignements du Sénat que j'ai informés, des membres du personnel de la Maison Blanche et de la CIA, ainsi que de membres très haut placés et très concernés de l'état-major.

La question qui se pose est donc la suivante : qui gère tout ceci et comment le gère-t-il ? Les élus ont été choqués de découvrir qu'il existe une organisation, principalement dans le secteur privé, largement représentée dans la communauté militaire et dans les services de renseignements, qui agit en totale indépendance et sans être soumise aux contrôles les plus élémentaires pour un pays qui se prétend une démocratie.

PI. Certains des témoins avec lesquels vous vous êtes entretenus sont-ils vraiment des membres, ou d'anciens membres, de ce groupe clandestin qui a dissimulé l'histoire des ovnis ?

SG. Oui.


PI. D'après vous, pourquoi se manifestent-ils maintenant ?

SG. Cela devient complexe. Le gouvernement américain et d'autres gouvernements, ignorent le problème à 99 %. De leur côté, les éléments qui le connaissent travaillent en étroite collaboration avec de grandes firmes aérospatiales de haute technologie, lesquelles contractent de nombreux marchés publics avec le gouvernement des Etats-Unis. Parmi les membres de ce groupe, il n'y a pas unanimité quant à la façon de traiter la question. Vu notre action, nombre d'entre eux estiment que le moment est venu de tout dévoiler. C'est le sentiment d'à peu près un tiers des éléments du MJ-12. Mais il y a encore une majorité, en particulier chez les membres les plus anciens, qui veut qu'on garde le silence sur le sujet, au moins jusqu'à leur décès. Donc, ce groupe n'est pas lui-même monolithique. C'est pourquoi il est si difficile de révéler le sujet, d'autant qu'il ne s'agit pas seulement de dire au public : " Nous ne sommes pas seuls, il y a des extra-terrestres là-bas. " Et soit dit en passant, nous n'avons pas le moindre commencement de preuve que ces extra-terrestres soient hostiles, en dépit des extravagances oratoires de certains sur le sujet des ovnis et des amateurs de science-fiction. Le problème est d'autant plus complexe qu'il concerne de puissants intérêts, solidement acquis, dont les bénéficiaires veulent absolument taire tout ceci aussi longtemps que possible, en raison des implications économiques, sociales, technologiques, géopolitiques et autres d'une telle révélation.

PI. A combien estimez-vous le nombre de personnes impliquées dans ce groupe clandestin ?

SG. Il y a probablement 200 à 300 personnes qui savent vraiment ce qu'il en est, mais seulement une vingtaine qui sont au centre de la question, et je sais qui sont quelques-unes de ces personnes.

Des témoins

Parmi les témoins ayant déposé à Washington se trouvait Donna Hare, ancienne sous-traitante des laboratoires photographiques du Johnson Space Center de Houston, au Texas. Elle a déclaré avoir vu une technicienne de la NASA effacer un ovni, à l'aide d'un aérographe, sur la photo d'un satellite spatial, et elle a précisé que, selon sa collègue, " cela se faisait couramment ". Stephen Lovekin, juriste de Caroline du Nord, ancien agent du chiffre, ayant accès aux dossiers ultra-secrets du Pentagone sous la présidence d'Eisenhower, dans les années 1950, a déclaré avoir vu des pièces provenant d'un appareil extra-terrestre, sur lesquelles était portée l'inscription " ET ". D'après S. Lovekin, le président Eisenhower était tenu régulièrement informé sur la question des ovnis.

Autre témoin, un astronome de renommée mondiale était présent à l'observatoire de Harvard lorsqu'un signal extra-terrestre y a été reçu récemment. (Source: CSETI)

PI. Les décririez-vous comme étant des cadres de compagnies pétrolières, de l'aérospatiale ou comme des militaires ? Comment les décririez-vous en général ?

SG. Comme étant tous ceux que vous venez de citer et, soit dit en passant, pas nécessairement comme les suspects les plus évidents. Je vais vous donner un exemple. Après avoir rencontré le directeur de la CIA, je suis allé dans une ville du sud-ouest des Etats-Unis - ce qui est probablement tout ce que je devrais en dire - et j'y ai rencontré un membre du MJ-12 qui était très intéressé par ce que nous faisions. Ils étaient complètement horrifiés, je crois, en ce sens que non seulement nous étions déterminés mais aussi que l'action que nous avions engagée était couronnée de succès. Il s'est tourné vers moi, de l'autre côté d'une immense table de conférence se trouvant dans un manoir (cet homme est une grande figure de la haute technologie, un génie, et il est très impliqué dans les superordinateurs et d'autres choses) et il m'a dit : " Il est vraiment inutile d'en parler au directeur de la CIA, parce qu'il ne sait rien à ce sujet et il n'en saura rien. Si j'étais vous, je parlerais à des personnes comme moi, qui travaillent clandestinement, dans les domaines de la haute technologie, pour des fournisseurs du gouvernement américain. Je parlerais à certains responsables de cellules de réflexion, à certaines personnes concernées par les implications religieuses du problème, et à certains ordres religieux. " Il m'a débité une sorte de litanie, et sur le moment, j'ai cru qu'il était un peu dérangé. Mais il s'est avéré qu'il avait raison à cent pour cent, ce qu'il m'a été très difficile de reconnaître. C'est encore plus difficile pour quelqu'un de la Commission de renseignements du Sénat ou de l'état-major d'admettre que les choses sont gérées de cette façon.

Je vais vous donner un autre exemple. J'ai rencontré, pendant deux heures, un ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense du Royaume-Uni, le seul amiral à cinq étoiles encore en vie, Lord Hill-Norton, qui siège à la Chambre des Lords. Il y a deux ans, nous avons tous deux longuement discuté du sujet. Voici ce qu'il m'a dit : " Je sais maintenant que ces ovnis sont une réalité, qu'il existe des formes de vie extraterrestres, mais je ne l'ai jamais su en tant que membre du gouvernement britannique ou de l'amirauté. " J'ai répondu en le regardant : " C'est curieux. " Il a poursuivi : " Je vous assure que ce sujet n'a jamais traversé mon écran radar. " C'est ce qu'il m'a affirmé, et il n'y avait chez lui ni faux-fuyant, ni tromperie. Il était totalement ouvert, tout comme le directeur de la CIA, et tous deux m'ont pratiquement raconté la même histoire. Ils n'avaient jamais rien découvert sur le sujet. En fait, ils n'avaient même pas songé à l'examiner parce qu'ils n'avaient jamais pensé qu'il s'agissait d'une réalité. Lord Hill-Norton m'a bien spécifié qu'il n'avait maintenant plus aucun doute sur l'existence de ces projets. Nous avons comparé nos notes et échangé des données, et nous sommes finalement parvenus à la conclusion suivante : il n'avait été possible de maintenir l'ignorance des hauts dirigeants qu'en gérant ces questions de manière parallèle aux activités politiques et militaires conventionnelles. J'ai obtenu un point de vue très semblable de la part d'un directeur en exercice de la CIA et d'un chef d'Etat européen. Cela ne signifie pas qu'aucun directeur de la CIA n'ait jamais été au courant, je sais que certains l'ont été, ni qu'aucun président n'ait été quelque peu informé. Mais je suis absolument convaincu qu'on leur a dit seulement ce qu'on veut qu'ils sachent, et je pense que pour la majeure partie il s'est agi de désinformation.

Malheureusement, les chercheurs d'ovnis et les médias ont totalement gobé cette désinformation. Ils n'ont pas posé les questions de fond. Par exemple, à l'occasion d'un rapport sur les mutilations de bétail ou d'un soi-disant enlèvement : qui est vraiment derrière tout cela ? Est-ce que ce sont les extra-terrestres ? Presque jamais. N'est-il pas plus vraisemblable qu'il s'agisse d'une mise en scène de la part de spécialistes de la guerre psychologique ? Si, et nous le savons. Nous le savons sans aucun doute.

L'implication des médias

PI. Pensez-vous que des responsables de grands médias soient impliqués ?

SG. Je suis certain qu'il existe des points de contrôle des informations sur les ovnis, probablement dans différents médias. Je ne le pensais pas au départ, mais certains événements m'ont rendu méfiant à ce sujet. Je crois cependant que les gens vont trop loin en ce qui concerne ces idées de conspiration. On conditionne psychologiquement les médias pour qu'ils écartent le sujet. On le discrédite en montant des canulars qui seront largement commentés, ou en mettant sur la sellette des individus qui sont visiblement des charlatans. On fait circuler des informations émanant de scientifiques qui interviennent ensuite pour dire que ce sont des balivernes. Tout cela afin que les médias, dans la ligne du courant dominant, plutôt que de faire du journalisme indépendant, renforcent le statu quo, quel qu'il soit, parce qu'ils veulent être au goût du jour.
Pour ma part, j'ai été contacté par une personnalité des renseignements militaires, très haut-placée, qui m'a déclaré que si je voulais travailler avec eux et fusionner mon activité avec la leur, ils m'accorderaient un accès illimité à tout ce que je voulais. Mais en contrepartie, je devais capituler. Et j'ai refusé. Mais ce que j'ai refusé, d'autres ont pu l'accepter.

PI. Un autre point important est que les médias sont la propriété de grands groupes financiers qui tendent à être très conservateurs.

SG. C'est le problème de l'indépendance de CBS, alors que son propriétaire est un conglomérat, ou de celle de NBC, propriété de la General Electric, un grand fournisseur du ministère de la Défense. Un autre problème est celui de l'attitude avec laquelle les médias abordent le sujet. Je ne puis vous dire combien de scientifiques, de journalistes et d'autres individus qui, bouffis d'orgueil, se considèrent comme des puits de science, m'ont affirmé : " Ça ne peut être que des balivernes, sinon je serais au courant, étant donné ma position. " En outre, beaucoup de journalistes dans la ligne du courant dominant y apportent des années de ridicule et de discrédit, en y ajoutant le fait que le sentiment dominant chez eux est que la plupart des récits sont des inepties, ce en quoi ils n'ont pas tort. A cet égard, j'ai beaucoup d'indulgence pour les médias, car j'ai assisté à des centaines de réunions et de rencontres sur les ovnis, et je dirais que ce que j'y ai vu et entendu est absurde à 90 ou même 99 pourcent. Alors, on peut bien pardonner à un journaliste de penser qu'il en est de même pour l'ensemble du sujet. C'est une erreur, mais qui est néanmoins compréhensible.

Ceci dit, j'ajouterais que les représentants des médias, qui étaient présents aux entretiens de Washington, se sont montrés très intéressés et que cela a donné lieu à quelques articles sérieux.
PI. Se trouve-t-il une personne unique à la tête de ce groupe clandestin, et ce dernier est-il international ?
SG. Oui, il est international sans aucun doute. Mais je doute sérieusement qu'il n'y ait qu'un seul individu à sa tête. Il se peut qu'il y ait une présidence par alternance, mais ce que je sais, c'est que plusieurs des personnes impliquées seraient parmi les décideurs.

Les Indiens d'Amérique et les ovnis

Morgan Eaglebear, Apache Chiracahua, est l'arrière-arrière-petit-fils du célèbre chef apache Géronimo. Au cours d'une interview avec Contact Forum, une publication américaine, il fut interrogé sur la manière dont les indigènes considéraient le phénomène ovni.

Voici sa réponse:
" - Les indigènes, les moines, les Tibétains, le Dalaï lama, tous sont au courant au sujet des êtres des étoiles. Pour les indigènes, il n'y a ni question ni problème. Nous savons que les extra-terrestres sont là, et qu'il est temps que nous nous préparions à les rencontrer.
- Les peuples indigènes croient que nous devons tout d'abord nous unifier. Si nous nous entre-tuons parce que nous avons peur les uns des autres, alors que nous vivons seulement séparés par deux chaînes de montagnes, comment pourrions-nous traiter avec une intelligence capable de voyager, de défier le temps, d'être chez nous en une fraction de seconde, de se mêler à nous et de nous observer ? Si nous ne pouvons faire la paix entre nous, nous allons connaître des temps très difficiles lorsqu'ils arriveront pour de bon ... Nous les appelons les " Veilleurs, les Preneurs, Ceux qui marchent parmi nous... "

" Le fait est qu'ils vont commencer à intercéder et à travailler afin de rétablir l'équilibre de la Terre, et nous, nous ne faisons rien. Nous restons assis dans nos fauteuils, à regarder la télévision en disant: " C'est horrible ce qui se passe là-bas! " plutôt que d'agir et d'aider nos frères et nos soeurs."
Reproduit avec l'autorisation de Blues Water Publishing Inc., éditeurs de Contact Forum: The Roundtable of Universal Communication, PO Box 190, Mill Spring, NC 28756, E.-U.

PI. A votre avis, combien de pays sont impliqués ?

SG. Beaucoup. Je ne peux pas vous en donner le nombre exact. Je dirais que l'éventail des groupes représentés est très vaste. Il va des entités religieuses jusqu'aux renseignements militaires, en passant par les milieux financiers, industriels et commerciaux. Je peux affirmer que les grandes puissances industrielles ont des cellules qui sont impliquées. Toutefois, cela ne veut pas dire, par exemple, que le premier ministre du Royaume-Uni soit au courant, ou que le ministère de la Défense de ce même pays le soit, même en faisant un effort d'imagination. Ce que je peux dire, ici, officiellement, c'est que plusieurs personnes appartenant aux services des Renseignements et de l'Armée comptent parmi nos meilleurs défenseurs de la divulgation des informations. Ce sont des hommes et des femmes honnêtes et droits, qui désirent vraiment résoudre ce problème. Ils comprennent combien il est dangereux pour notre société que quelque chose d'aussi important soit géré de manière ultra secrète et vraisemblablement de façon illégale.

Les audiences publiques et les tentatives privées

PI. Pensez-vous qu'une audience publique devant le Congrès puisse être organisée ? Et dans le cas contraire, que ferez-vous ?

SG. Je crains fort, en raison des implications du problème et de la manière dont le sujet peut être soit discrédité, soit tranquillement étouffé par les détenteurs du pouvoir, que nous ne puissions obtenir cette audience. Je garde pourtant espoir. Il y a dans le Congrès des gens très bien, ainsi que d'anciens parlementaires qui nous aident et comprennent vraiment les implications du problème.
Mais au cas où cela n'arriverait pas, nous devons être prêts, en tant que groupe de recherche à but non-lucratif, à rassembler tous les témoins habilités au top-secret et toutes les preuves, et à les présenter au public au moyen de documentaires, de livres et d'une conférence de presse, afin que le sujet s'ébruite de manière officieuse. Si cela n'est pas présenté de manière scientifique et avec dignité, le monde n'enregistrera pas la nouvelle, et tous les témoins top-secret risqueront littéralement leur carrière et même leur vie pour rien.

Ce ne sera pas facile. Nous ne disposons d'aucune subvention. Notre personnel se limite à une secrétaire qui vient dix heures par semaine, tous les autres étant bénévoles. Nous prenons tous du temps sur notre vie familiale, notre travail et notre carrière.
En toute franchise, je peux dire que nous avons des preuves physiques, des preuves photographiques, des documents officiels et plus de 100 témoins du top-secret militaire et des Renseignements, lesquels, s'ils étaient rassemblés et présentés au public, constitueraient une révélation définitive et sans ambiguïté sur le sujet. Le problème est que nous n'avons pas les moyens financiers de le faire, et si le gouvernement des Etats-Unis, par le biais d'une audience au Congrès, ne se dote pas des moyens qui permettraient une révélation officielle, alors se posera très sérieusement le problème de savoir comment nous nous y prendrons.

Pour de plus amples informations, s'adresser au CSETI, PO Box 15401, Asheville, North Carolina, 28813 USA,- Téléphone: 704-274-5671 ; Internet: www.cseti/org.
Monte Leach, résidant à San Francisco, est journaliste de radio, et rédacteur en chef de Partage international pour l'Amérique. (Partage international - décembre 1997)

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Cinq vidéos sur les secrets des gouvernements vis-à-vis des OVNI :

http://www.dailymotion.com/Introcrate/video/x5kgnu_2-que-cachent-les-gouvernements-1-d_news

http://www.dailymotion.com/Introcrate/video/x5kgjj_2-que-cachent-les-gouvernements-2-d_news

http://www.dailymotion.com/Introcrate/video/x5kgis_2-que-cachent-les-gouvernements-3-d_news

http://www.dailymotion.com/Introcrate/video/x5kg8w_2-que-cachent-les-gouvernements-4-d_news

http://www.dailymotion.com/Introcrate/video/x5kg7f_2-que-cachent-les-gouvernements-5-d_news

Plus une déclaration d'Edgar Mitchell

http://www.dailymotion.com/video/x7dcor_edgar-mitchell-la-rvlation_news

Morceaux choisis - Philosophie Zen


Histoire Zen

On demanda un jour à un homme qui savait méditer. Comment il faisait pour être si recueilli. En dépit de toutes ses occupations. Il répondit :

“Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle.”

Les gens l’interrompirent en lui disant: “Nous faisons de même, mais que fais-tu de plus ?”

“Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle.”

Les gens lui dirent encore une fois :
“C’est ce que nous faisons aussi.”
“Non” leur répondit-il.

“Quand vous êtes assis, vous vous levez déjà.
Quand vous vous levez, vous courez déjà.
Quand vous courez, vous êtes déjà au but…”



Koan zen

La sagesse zen vient nous prêter main forte pour affronter le stress quotidien. Au milieu de toute cette agitation, un peu de méditation s'impose !

La courbe ne peut inclure la ligne droite.

Maison pauvre, voie riche.

L'heure me regarde et je regarde l'heure.

La lumière existe dans l'obscurité ; ne voyez pas avec une vision obscure.
La haine seule fait des choix.

Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté.

Quand un homme ordinaire atteint le savoir, il est sage. Quand un sage atteint la compréhension, il est un homme ordinaire.

La voie est sous vos pieds.

Le bambou existe au-dessus et en dessous de son nœud.

En ultime analyse, toute chose n'est connue que parce que l'on veut croire la connaître.

L'homme regarde la fleur, la fleur sourit.

Les ignares se délectent du faux clinquant et de la nouveauté.
Les gens cultivés trouvent leur plaisir dans l'ordinaire.

Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?

Une journée, une vie.

"Le sommeil" de Salvador Dali


lundi 26 janvier 2009

L'homme dans le labyrinthe


L’Homme dans le labyrinthe

ou la voie sans issue :



« Au milieu du chemin de notre vie je me retrouvai par une forêt obscure,
car la voie droite était perdue. »
Dante



« D'une façon générale, le labyrinthe représente le voyage psychique et spirituel que l'homme doit accomplir à l'intérieur de lui-même, à travers les épreuves et tous les motifs d'égarement, afin de trouver son propre centre. Il symbolise le long et difficile chemin de l'initiation. "Le cœur du labyrinthe est souvent vide", précise Michel Cazenave, "de sorte que le centre est à la fois la plénitude et le vide" (Encyclopédie des symboles).


J. Attali (1996), dans une étude sur l’image du labyrinthe dans les sociétés humaines, distingue quatre significations fondamentales de ce symbole (J. Attali, p. 65-68) :
1. la mort et le voyage vers l’au-delà ;
2. [par un « glissement naturel »]
la traversée d’une épreuve par un individu ou une collectivité ;
3. [de là] une initiation, consciente ou inconsciente ;
4. [enfin] une résurrection, une renaissance.
Notons que J. Attali élabore son modèle explicatif à partir de civilisations totalement différentes ; la définition à laquelle il aboutit se veut dès lors universelle : « tous les mythes du labyrinthe racontent d’une façon ou d’une autre cette quadruple histoire : un voyage, une épreuve, une initiation et une résurrection » (J. Attali, p. 67).


R. Guénon (1962, p. 195-199) propose une autre définition et discerne une double fonction pour le labyrinthe - dans un contexte chrétien du moins. D’abord, « le labyrinthe permet ou interdit, selon les cas, l’accès à un certain lieu où tous ne doivent pas pénétrer indistinctement » (R. Guénon, p. 195) : le labyrinthe sert de sélection. Ensuite, le point central du labyrinthe, l’aboutissement final, est une « Terre Sainte » (au sens initiatique du terme) : le labyrinthe est un pèlerinage vers la Jérusalem céleste, la « caverne », où aura lieu l’initiation. Nous préférons néanmoins, dans le cadre de l’Enfer, la lecture de J. Attali, qui ne sépare pas le voyage et l’initiation.
Nietzsche se proclamait homme labyrinthique, c'est-à-dire selon lui, celui qui s'enfonce toujours plus, détours et retours, profondément dans le chaos, jusqu'à la vérité radicale, plus réelle pour lui que la "vérité" elle-même. Quoi qu'il en soit, l'idée fondamentale du labyrinthe a toujours été la même: la conscience que l'homme peut prétendre atteindre le dépassement, la liberté de son esprit, que ce soit par la foi ou par la connaissance. »
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Mon Dieu, pourquoi tout est si compliqué !


Essayons de résumer la règle du jeu et de clarifier notre situation, en schématisant si besoin est.
L’homme qui vient s’incarner dans la matière revêt un corps qui lui est nécessaire pour s’adapter aux conditions de vie. A partir de ce moment, l’entité spirituelle parachutée est incarcérée dans la densité, prisonnière de son corps de chair et de ses attributs : pulsions, émotions, plaisirs et besoins, craintes et espoirs, prédation et survie. L’être a des œillères qui le séparent de sa patrie d’origine et le contraignent dans un espace clos et fermé, angoissant et sans fin. L’homme est dans une arène dont la seule issue possible est un labyrinthe.
Tout comme le taureau de corrida comprend dés qu’il entre l’arène qu’il n’y a plus de salut pour lui, l’homme comprend au bout d’un temps plus ou moins long, selon son niveau d’évolution, qu’il n’a aucun avenir à demeurer là. C’est ainsi qu’il va entrer dans le labyrinthe, non par goût, mais par nécessité, pour échapper à la course à la mort qui lui est réservée dans l’arène des réincarnations.
Seulement, comme la règle du grand jeu divin est un long parcours d’obstacles, avec moult handicaps, le labyrinthe qui s’offre à lui peut être, à la fois, perdition, illusion ou libération. C’est bien pour cette raison que dans l’inconscient collectif humain, aussi loin que l’on remonte, on retrouve cette obsession du parcours initiatique labyrinthique.


· Le labyrinthe de la perdition :

Au bout d’un moment, las d’errer dans l’arène, tu te décides à entrer dans le corridor ; mais c’est la peur au ventre, dans une véritable fuite en avant, sans véritablement avoir décidé d’assumer cet acte. Alors, en l’absence de décision et de maîtrise de soi, la peur va te gagner et devenir panique.
L’angoisse de te perdre va te faire rebrousser chemin pour revenir dans l’arène ; là, au moins, tu connais et tu sais où tu vas, du moins c’est ce que tu crois. Cette attitude relève de l’acte manqué et prouve que tu n’es pas prêt à quitter l’arène pour te risquer dans le labyrinthe. Après tout, on n’est pas si mal que ça dans notre incarnation ; et puis on est venu pour ça, non ?


· Le labyrinthe de l’illusion :

C’est la deuxième étape, celle où la volonté et la réflexion sont devenues les moteurs de l’action. Si je veux, je peux ; donc, je rentre dans le labyrinthe et je mettrai le temps qu’il faudra mais je trouverai la sortie. A coup d’allers et retours incessants dans le long dédale angoissant, on finit par progresser puis par trouver la sortie. Et alors on s’aperçoit, qu’en fait d’issue libératoire, on débouche dans une nouvelle arène.
Et ainsi de suite, d’arènes en labyrinthes, d’incarnations en réincarnations, le cycle continue pour l’être assujetti à l’illusion, en passant par les plans physique, astral et mental du système des vies multiples.


· Le labyrinthe de la libération :

Ce n’est que lorsqu’il a compris qu’il est enfermé dans une bulle étanche où le règne de l’illusion est la règle, lorsqu’il prend conscience qu’il doit à tout prix se libérer de cette roue sans fin, que l’être peut envisager la seule solution libératoire : le passe muraille.
Ce n’est qu’en élevant son niveau vibratoire assez haut pour échapper à l’emprise de la matière qu’il pourra se libérer de son univers carcéral. C’est en redevenant énergie sublime qu’il retrouvera le pur esprit de l’origine, celui qu’il a toujours été et dont le témoin-pilote, le Soi supérieur, est toujours resté présent en lui, mais impuissant, attendant que le Moi fasse sa jonction avec lui et lui permette ainsi d’ascensionner, de quitter la troisième dimension pour atteindre la quatrième dimension, d’abandonner une dimension spatio-temporelle pour une nouvelle dimension métaphysique, plus proche des mondes sans forme comme les plans du mental supérieur, puis du causal qui sonnera la fin des réincarnations et l’arrêt de la roue du karma.
C’est une vision certes schématique du scénario, mais dont l’approche est au fond véridique et pragmatique. La seule inconnue qui demeure c’est le temps qu’il nous faudra pour mettre fin au temps…
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« Fermez doucement les paupières, faites taire vos pensées et laissez-vous emporter par les profondeurs du silence. Quand vous êtes physiquement au repos vous ouvrez un chemin d'accès à votre esprit intuitif vers les cordons télépathiques qui vous lient à votre Moi supérieur. En développant votre aptitude à écouter le silence en vous, vous finirez par atteindre un état de sérénité extatique et tranquille, résultat de votre expérience de contact avec l'Esprit Omniscient. Parvenant de mieux en mieux à voyager intérieurement, viendra le moment où vous pourrez vous libérer des pièges de l'ego inférieur. Votre être physique retrouvant l'entrée des plans supérieurs de conscience, vous ouvrirez un passage -- une vraie porte des étoiles -- dans les royaumes du cosmos supérieur, un endroit où vous pourrez glisser aussi librement que n'importe quel résident des vaisseaux stellaires sur les grilles de lumière spatiale irisée, agréablement parfumées. Créant des torons d'énergie qui vous lient aux royaumes plus élevés, vos belles pensées invitent à un échange télépathique de concert avec tous les esprits qui bourdonnent et se soutiennent pour résonner à la hauteur du son éternel de l'Esprit du Un.En progressant dans votre capacité à méditer (qui est naturelle chez votre Moi intuitif) vous déclencherez un mécanisme intérieur qui commencera d'altérer la densité vibratoire de votre corps au niveau de votre ADN et élargira votre point de vue de la réalité tridimensionnelle. Alors vous avancerez dans la vie avec une vraie hardiesse ! »

L'extrait Arcturien (pages 181 et 182 du tome III des Chroniques de l'Etoile d'Arcturus :"Les Chants de Malantor")

« Nous découvrirons le fil d’Ariane qui doit nous guider à travers le labyrinthe…si nous gardons constamment présent à l’esprit le fait que les esprits vierges, qui constituent la vague de vie en évolution, sont devenus complètement inconscients quand ils ont commencé leur pèlerinage à travers les cinq Mondes de substance plus dense que le Monde des esprits vierges. Or, l’évolution a pour objet de les rendre tout à fait conscients et capables de dompter la matière de tous les Mondes, c’est pourquoi les conditions spéciales…sont combinées pour arriver à cette fin. »

Max Heindel – Cosmogonie des Rose-Croix

Morceaux choisis - Françis Mazières


Île de Pâques : Des yeux regardent les étoiles…

A la suite de longues conversations inquiètes, que nous eûmes la nuit dans nos campements, …, il nous fut dit certaines choses que je réinscris dans leur traduction littérale, mais qui me paraissent terriblement importantes. Je les cite dans l’ordre dans lequel elles me furent communiquées.

« Les habitants de Jupiter ont réglé les accords des planètes.
La statue (amenée en Belgique) est une des plus anciennes, mais sa force lui a été complètement enlevée.
La première planète que les hommes vont connaître est Vénus.
Notre corps ne peut résister plus de deux mois sur les planètes.
Toutes les planètes adorent le soleil.
Peu d’étoiles sont habitées.
Il existe des gens parmi nous que nous ne pouvons voir.
Une tablette très sacrée a été volée à l’île de Pâques, la ville dans laquelle elle se trouvait a été brulée. (Louvain)
Le courant et la lumière de Vénus sont produits par l’air.
Deux planètes, Jupiter et Mars, n’ont pas d’électricité naturelle, elles sont comme la terre.
Il n’y a pas de vents.
Seule la terre possède des hommes de différentes couleurs.
Il y a un seul soleil et personne ne peut y vivre.
Des gens vivent sur la Lune.
Il existe une planète sans plantes, sans terre, formée juste d’eau et de pierres. Les formes humaines qui y vivent sont différentes et naissent dans l’eau.
L’île de Pâques fut différente. Il n’y avait pas de pluies, mais résurgence d’eau de la terre. Elle avait la même forme, le climat était très chaud, et des plantes énormes y poussaient.
La race première de l’île exista sur deux îles de Polynésie, sur une partie de l’Asie et sur une partie de l’Afrique sur laquelle vivent les volcans.
Une île du Pacifique a reçu en garde le pouvoir mort de l’île de Pâques. Dans cette île, et c’est le seul endroit au monde, vivent encore quelques exemplaires de l’arbre ancien qui poussait sur les quatre parties du monde.
L’arbre de vie ne possédait pas de fruits.
… C’est tout ce que nous savons ! »

Francis Mazières – « Fantastique Île de Pâques »

"Le labyrinthe" de Salvador Dali

vendredi 23 janvier 2009

Télépathie & synchronicité


Tous les animaux fonctionnent télépathiquement : ils ont un sens instinctif du temps et du mouvement, des besoins et des rythmes du corps. L’humanité est la seule espèce de la terre à ne pas savoir fonctionner télépathiquement.La télépathie est directement liée à la synchronicité, qui est la connexion avec l’univers dans l’ici et maintenant pour en capter les informations utiles au bon moment.

La synchronicité, c'est la manière d’expérimenter la télépathie.
Si nous agissons sous un faux standard de temps, nous faussons notre sens intérieur et inné du temps et nous ne pouvons donc pas lui faire confiance, ni développer cette capacité naturelle d’être à la bonne place au bon moment. La montre mécanique atrophie cette capacité et crée le stress de ne jamais avoir le temps et d’être toujours en décalage par rapport aux événements de sa vie.
Le remède est de ne plus se référer à la montre et d’expérimenter notre capacité à ressentir pour créer, le moment venu, l’action correcte ; naviguer dans l’instinct et la conscience. Dans ces moments-là, la télépathie et la synchronicité agissent. N’avez-vous jamais expérimenté, à un moment de flânerie ou de changement imprévu et involontaire, ce « hasard » où vous rencontrez une personne à laquelle vous pensiez , une réponse à une question que vous veniez de vous poser ? Nous sommes la plupart du temps surpris par ces expériences mais en fait elles sont naturelles et normales. C’est ainsi que fonctionne l’univers : les choses se créent et fonctionnent dans la synchronicité. Les atomes, les plantes, les insectes…, tout fonctionne dans une interaction coordonnée ; c’est une grande chorégraphie organisée.

Souvent, nous n’avons pas besoin de téléphone ou de rendez-vous prédéterminé pour se rencontrer. C’est la télépathie. Dans ces moments-là, on comprend que tout est parfait, que les choses sont correctes telles qu’elles sont même si elles n’en n’ont pas l’air. Il suffit de synchroniser sa vie avec son esprit et son mental, et son mental avec sa vie. Lorsque nous trouvons des choses injustes, c’est que nous ne sommes pas synchronisés à l’intérieur et que notre mental se projette dans une réalité différente de l’ici et maintenant. Alors nous sommes mal, nous ne nous sentons pas à notre place et nous commençons une lutte intérieure. C’est le résultat créé par notre mauvaise vision du temps. Si nous sommes entièrement dans l’ici et maintenant, nous dédramatisons les choses et nous pouvons réellement et concrètement interagir consciemment avec notre environnement et transformer les choses à notre guise avec humour.

En jouant avec le calendrier des 13 lunes et l’enchantement du rêve, nous amplifions directement notre sens télépathique inné. Chaque jour, cette pratique nous connecte mentalement, spirituellement et émotionnellement avec d’autres personnes de la planète qui nous ressemblent et qui se focalisent sur les mêmes énergies, sur le même rêve de recomposer une communauté humaine universelle rétablie dans sa véritable nature. Et peu à peu se créé ainsi un réseau télépathique global.

Cette pratique nous connecte aussi avec les véritables normes harmonieuses de la nature. En reprenant conscience du fonctionnement de la nature, on est de plus en plus en mesure d’en capter les informations et d’y participer d’une façon correcte et harmonieuse.
En se reconnectant à la fréquence naturelle du temps 13 :20, qui gouverne la 4ème dimension, on se reconnecte avec sa propre nature, son mental, son imagination, ses rêves, son intuition. Puisque c’est la 4ème dimension de l’esprit qui gouverne la 3ème dimension de l’espace, plus on a l’esprit clair , plus on considère son monde intérieur en lui accordant sa véritable place, plus on est créatif et opérant dans le monde physique.
Le but est essentiellement d’être synchro avec soi-même. Nous vivons dans un monde interactif où toutes les existences sont interdépendantes, et donc le fait d’être synchro avec soi-même nous synchronise automatiquement avec le reste de l’univers. On occupe sa place correcte, on joue son rôle, sans chercher à en jouer un qui ne nous correspond pas.
Comprendre son monde et ses cycles intérieurs, c’est aussi s’ouvrir et capter, ressentir, connaître les émotions et les pensées des autres, car nous fonctionnons tous de la même manière. C'est être conscient que chaque rôle est nécessaire et indispensable pour le bon fonctionnement de l'univers et le bien de nous tous et de n'en sous estimer aucun. C’est apprécier la valeur de chaque chose à sa place, sans jugement de valeur et d'en faire l'usage correct.

La télépathie, c’est s’ouvrir à notre réceptivité et à notre sensibilité de façon consciente. C'est comprendre pourquoi on est toujours à la bonne place, au bon moment.

La télépathie c'est le gouvernement naturel, c'est suivre les lois de la nature.

Morceaux choisis - Charles Baudelaire


"L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient."


L'Horloge

Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit:"Souviens-toi!

Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi

Se planteront bientôt comme dans une cible;
Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon

Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;

Chaque instant te dévore un morceau du délice

A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde

Chuchote: Souviens-toi! - Rapide, avec sa voix

D'insecte, Maintenant dit: Je suis Autrefois,

Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
*Remember ! Souviens-toi! Prodigue ! Esto memor !

(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)

Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues

Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide

Qui gagne sans tricher, à tout coup! C’est la loi.

Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi !

Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,

Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,

Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !),

Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard !"


La vie antérieure

J'ai longtemps habité sous de vastes portiques

Que les soleils marins teignaient de mille feux

Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,

Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

Les houles, en roulant les images des cieux,

Mêlaient d'une façon solennelle et mystique

Les tout-puissants accords de leur riche musique

Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,

Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs

Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,

Et dont l'unique soin était d'approfondir

Le secret douloureux qui me faisait languir.