mardi 2 juin 2009

MU Le continent perdu








MU Le continent perdu




En des temps immémoriaux existait dans l'océan pacifique un vaste continent dont le centre se trouvait situé un peu au sud de l'équateur. Ce continent s'appelait MU.

À en juger par les vestiges qui demeurent aujourd'hui à la surface des mers, sa superficie couvrait quelques 10 000 km d'est en ouest et environ 5 000 km du nord au sud. Toutes les îles du pacifique, isolées ou en archipels, faisaient jadis partie du continent de MU dévastés il y a quelque 12 000 ans par un cataclysme.

Des tremblements de terres et des éruptions volcaniques détruisirent toute une civilisation et les eaux du pacifique engloutirent toute une population évaluée à soixante millions d'habitants.

L'Île de Pâques, Tahiti, les Samoas, les îles Cook, les Tongas, l'archipel Marshall, les Gilbert, les Carolines, les Mariannes Hawaii et les marquises sont tout ce qui reste de cet immense continent dont l'existence est confirmée par d'innombrables légendes indiennes, chinoises, birmanes, tibétaines et cambodgiennes, ainsi que par des tablettes, des inscriptions, des symboles découvert dans le Yucatan et en Amérique centrale ou dans les îles océaniennes, sans parler des vestiges préhistoriques d'Amérique du nord, des ouvrages des philosophes de la Grèce antique et des inscriptions égyptiennes.



Tout ces écrits prouvent que ce grand continent a existé et que ce fut là que l'homme fit son apparition sur la terre, il y a deux cent mille ans.

Le continent de MU n'était autre que le jardin d'Éden de la bible. Lors de sa destruction, sa population étaient extraordinairement civilisée et ses progrès scientifiques dépassaient tout ce que nous pouvons connaître aujourd'hui, ce qui n'a rien de surprenant, puisque ce peuple avait deux cent mille ans d'expérience, alors que nos débuts scientifiques ne remontent guère qu'à 500 ans.

Les grandes civilisations des anciens empires orientaux, Babylone, l'Inde, l'Égypte etc... n'étaient que les derniers feux de la civilisation de MU, ses enfants qui moururent quand elle ne fut plus là.

James Churchward
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Signification de ces figures :

Le cercle central représente le soleil et il symbolise la Déité qui règne dans le ciel.
Les douze divisions formées par l'entrecroisement des deux triangles sont les portes du ciel où habite le Père céleste. Ces portes symbolisent les vertus, les douze grandes vertus terrestres que l'homme doit posséder avant de pouvoir franchir les portes, parmi lesquelles l'Amour, l'Espérance, la Charité, la Chasteté, la Foi, etc. L'Amour est le premier sur la liste.
L'espace entre le deuxième et le troisième cercle représente le monde de l'au-delà que l'âme doit traverser avant d'atteindre les portes du ciel.
Les douze festons à l'extérieur du dernier cercle sont les portes du monde de l'au-delà et symbolisent les douze tentations terrestres que le corps matériel doit surmonter avant que l'âme puisse franchir ces portes afin de passer dans l'au-delà.
Le ruban aux huit divisions symbolise les huit chemins du ciel et montre quelles doivent être les pensées et les actions de l'homme s'il doit monter vers les portes de l'au-delà. Cela pourrait se traduire ainsi, en langage d'aujourd'hui :

Le Credo :

« Je crois qu'il y a huit chemins à suivre pour gagner le ciel (les mentionner). Après avoir parcouru ces chemins, mon âme arrivera d'abord aux portes de l'au-delà. Afin de les franchir, mon âme devra prouver que mon corps terrestre a surmonté les douze grandes tentations terrestres (les mentionner). Après avoir apporté cette preuve, mon âme obtiendra l'autorisation de passer dans l'au-delà. II me faudra le traverser avant d'atteindre les portes du Ciel. Là mon âme devra prouver que mon corps terrestre possédait les douze grandes vertus (les nommer).
Ayant apporté cette preuve, mon âme passera alors par les portes du ciel et se trouvera enfin devant le Trône de Gloire où le Père céleste la recevra. »

Quelle est la religion, la secte d'aujourd'hui qui puisse offrir un credo comparable à cette admirable conception si simplement exprimée?
Telle était la religion de Mu, la Mère-patrie, la Première religion de l'Homme.

Le diagramme cosmogonique de Mu :

Cette figure est la mère de tous les diagrammes cosmogoniques du monde, qui, tous, eurent pour base celui de la Mère-patrie.
Cependant les additions, les altérations, les lignes ajoutées afin de les adapter à de nouvelles significations font de chacun un cauchemar.
Le principal changement apporté par les Hindous, les Babyloniens, les Assyriens, les
Chaldéens et les Egyptiens fut l'adjonction d'un enfer. Cet enfer figure dans divers diagrammes sous la forme d'un petit cercle sous la figure principale, l'extérieur du cercle symbolisant l'univers, rejeté ainsi loin de la Terre. Comme le diable était inconnu à Mu, aucun enfer n'apparaît dans son diagramme cosmogonique.

Ce fut ainsi que le clergé égyptien traîna la belle et pure religion osirienne dans la boue — la religion grâce à laquelle l'Egypte entrait dans l'histoire 10 000 ans plus tôt —, causant ainsi la chute de la nation et son esclavage, sa soumission aux conquérants étrangers. Avant son invention par les prêtres, le diable était inconnu. L'homme avait appris qu'il était tributaire de deux influences sur cette Terre, une influence matérielle émanant de son corps terrestre, et une influence spirituelle provoquée par son âme. L'influence spirituelle avait le pouvoir de surmonter la matérielle, et devait finalement la dominer. Tel était le destin de l'homme.
Cependant, l'âme pourrait se réincarner dans de nombreux corps avant d'atteindre cette perfection, après quoi l'âme retournerait à la Grande Source.

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MU LA LEMURIE



Une civilisation supposée avoir existé avant et en même temps que l'Atlantide

La Lémurie est appelée aussi Mu, ou Terre de Mu. C'est une ancienne civilisation qui est supposée avoir existé avant et en même temps que l'Atlantide. On la situe dans le Pacifique Sud, entre l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Australie.


A l'apogée de sa civilisation, les lémuriens étaient hautement évolués et d'une grande spiritualité.
Mu, aurait été englouti par une éruption volcanique. Les survivants auraient alors fondé la civilisation Maya.

A l'apogée de sa civilisation, les lémuriens étaient hautement évolués et d'une grande spiritualité. Ce continent légendaire aurait sombré dans l'Océan. Les survivants purent se réfugier dans les colonies de Mu. Malheureusement, il est très difficile de trouver une preuve concrète de son existence. Une légende des Indes rapporte qu’il existait en effet dans l’Océan Pacifique un immense continent qui fut détruit et dont il faut chercher les restes à Madagascar, Ceylan, Bornéo, Java, Sumatra. Poussielgue releva sur une antique carte chinoise un continent du sud comprenant la Nouvelle Guinée, l’Australie, les Îles Océaniennes et jouxtait une autre terre que les Chinois appelaient "la Terre des Perroquets". Ce continent n’était autre que celui de MU qui faisait pendant au continent des Dravidiens de l’Océan Indien connu aussi sous le nom de Malaisie, lui aussi détruit par un déluge...




En 1926, le colonel James Churchward, américain d'origine anglaise, fit sensation en publiant son 1er livre : "Le continent perdu de Mu." Il affirmait que des tablettes découvertes en Inde et au Mexique, rédigées dans le langage de Mu qu'un vieux prêtre d'Asie lui avait appris à déchiffrer, confirmaient que ce continent avait été la source de toute civilisation, avant même l'Atlantide. Après avoir quitté l'Inde, Churchward chercha d'autres preuves concrètes de l'existence de Mu, au Tibet, en Égypte, en Nouvelle Zélande et à l'île de Pâques. Il raconta avoir trouvé de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu. Malheureusement, personne d'autre n'a jamais vu ces plaquettes et le doute subsiste toujours sur les découvertes et les dires de Churchward.

De toutes les contrées mythiques qui ont enflammé l'imagination de générations de curieux, l'Atlantide demeure sans aucun doute la plus célèbre. Successivement placée à hauteur des Açores, au cœur de la mer Egée ou sur les rivages de la mer du Nord, l'île fabuleuse décrite par Platon dans le Critias et le Timée correspond certainement à une réalité historique, qui demeure difficile à cerner mais n’en apparaît pas moins indiscutable. Cette patrie originelle de la civilisation dont les auteurs les plus divers ont fait la mère de toutes les cultures supérieures qui se sont développées sur la planète, de l'ancienne Egypte à l'Inde aryenne et à 1'Amérique précolombienne, fut cependant précédée, affirment certains, par un autre monde dont ne subsistent plus aujourd'hui que quelques vestiges épars, compréhensibles seulement par les spécialistes de l'espace océanien.

Douze mille ans avant l'ère chrétienne ( -12000 ), un gigantesque continent se serait englouti dans les profondeurs du Pacifique : c'est sur cette terre que prospérait l'empire de Mu dont les habitants, essaimant vers la Birmanie, l'Inde, le Mexique, la Mésopotamie et l'Egypte, devaient ensuite jeter les fondements de toutes les grandes civilisations historiques, 1'Atlantide ne jouant qu'un rôle de relais dans cette gigantesque aventure. Quels sont les éléments ou les informations qui permettent à certains savants de considérer aujourd'hui l'existence de Mu comme une probabilité qu’il est impossible d'écarter a priori? Peut-on espérer que de nouvelles découvertes vont venir confirmer les fantastiques intuitions de James Churchward et de Louis Claude Vincent, les deux pionniers de l'histoire muenne? Comment expliquer la disparition catastrophique de ce monde fabuleux qui fut sans doute, de nombreux faits permettent de l’affirmer, la terre où se constituèrent les plus hautes traditions spirituelles de l'humanité?

De nombreux vestiges restent encore à mettre au jour et l'archéologie des îles océaniennes n'en est qu'à ses balbutiements ; certains textes précolombiens ou indiens doivent être complètement réinterprétés pour faire avancer davantage notre connaissance de Mu, mais il est d'ores et déjà possible d'établir une synthèse de tous les faits qui montrent à l'évidence que cette terre paradisiaque, vouée au culte du dieu Soleil, eut une existence historique bien réelle, dont le souvenir s'est conservé dans de nombreux documents et dont les archéologues commencent a redécouvrir les vestiges.

A défaut d'un continent dont l'existence pouvait être vérifiée quelque part dans les latitudes moyennes de l'hémisphère Sud, certains esprits imaginèrent alors qu'il avait été englouti à la suite d'une catastrophe naturelle. Dès 1778, un compagnon de Cook, le théologien Johann Reinhold Forster, affirmait dans ses Observations que les îles hautes de la Polynésie sont les restes d'un continent submergé, qui anciennement aurait communiqué avec 1'Asie et en aurait alors tiré sa population; ce continent aurait disparu en s'affaissant.

Dans son Mémoire sur les îles du Grand Océan de 1834, Dumont d'Urville suppose “ qu'un continent ou une grande île comme1'Australie dut jadis occuper une partie de l'Océanie habitée par un peuple dont les tribus polynésiennes ne sont que des débris échappés à quelque grande convulsion du globe ”. A partir de la seconde moitié du XIXè siècle, de nombreux auteurs évoquent l'Océanide, soeur lointaine de l'Atlantide de Platon, engloutie comme elle sous les eaux marines. Cette hypothèse est cependant loin de faire l'unanimité et de nombreux savants, notamment des géologues, affirment qu'il n'existe aucune preuve permettant d'imaginer un tel cataclysme. En 1934, l'un des compagnons d'Alfred Métraux, lors d'une expédition à l'île de Pâques, peut écrire que rien ne permet d'avancer “ que l'île de Pâques ait été jadis beaucoup plus grande qu'elle n'est aujourd'hui, ou qu'un archipel situé dans ses environs ait disparu. L'hypothèse d'un continent Pacifique, d'une Lémurie, soeur de l'Atlantide, doit être définitivement écartée ”...

Cette vue des choses est peut-être excessive et certains géophysiciens sont aujourd’hui plus nuancés. Le Pacifique a connu, c'est incontestable, d'importants bouleversements géologiques : la ceinture de feu qui l'entoure en demeure le témoignage le plus évident. Mais ceux-ci remontent à l'ère tertiaire, à plusieurs dizaines de millions d'années, c'est-à-dire à des époques beaucoup trop reculées pour avoir connu la présence humaine.


LES DOCUMENTS DE MU

Tablettes naacales - Codex troano - Tablettes du Mexique - Papyrus

Les tenants de l'existence du continent Pacifique entreprirent une approche toute différente du problème et préférèrent fonder leurs théories sur l'interprétation de certains documents et de certaines traditions, négligeant un peu, il faut le reconnaître, les réalités géologiques. Celui que l'on considère a juste titre comme le pionnier de toutes les recherches relatives à Mu, puisque c'est ce nom qui aurait désigné la terre australe originelle, est le colonel James Churchward, auteur de cinq ouvrages consacrés a cette question : The lost continent of Mu (1926), The children of Mu (1931), The sacred symbols of Mu (1933), The Cosmic Forces of Mu (1934) et The Second Book of the Cosmic Forces of Mu (1935). En 1874 il rencontra un grand prêtre indigène qui lui fit découvrir, à travers certaines tablettes anciennes, l'existence passée du continent de Mu. I1 participa ensuite à une expédition au Tibet et, un peu plus tard, a une autre entreprise de cet ordre en Mongolie et en Sibérie.

Après avoir passé trente ans dans l'armée des Indes, il continua à parcourir le continent asiatique et voyagea également en Amérique centrale et dans le Pacifique, avant de se retirer aux États-Unis, où il mourut a l'âge de quatre-vingt-six ans. Selon Churchward, c'est à l'occasion d'une famine qui ravagea 1'Inde, en 1874, qu'il fit la connaissance de celui qui allait l'amener à s'intéresser à Mu. Il nous rapporte qu' “ il s'intéressait beaucoup a l'archéologie et aux anciens écrits et qu'il était plus savant en ce domaine qu'aucun autre homme vivant. Quand il vit un jour que j'essayais de déchiffrer un curieux bas-relief, il s'intéressa à moi, et ce fut une des plus sincères amitiés que j'eus le bonheur de connaître. I1 me montra comment résoudre le mystère de ce bas-relief et proposa de me donner des leçons qui me permettraient de m'attaquer à un travail plus ardu ”.


Les tablettes naacales
Le grand prêtre en question allait apprendre au jeune officier, dont l'intérêt pour l'archéologie avait attiré son attention, la langue “ originelle ” de l'humanité, comprise seulement par lui-même et deux autres grands initiés, derniers représentants d'une secte, les Naacals, dont l'origine aurait été contemporaine de l'engloutissement de Mu.


Après deux années de travail qui lui permirent de déchiffrer un certain nombre d'inscriptions mystérieuses retrouvées sur les parois de certains temples, le jeune Churchward eut l'extrême privilège d'être amené à contempler des tablettes sacrées qui, selon son maître, avaient été apportées de Birmanie, où elles auraient été écrites par les Naacals, héritiers des anciennes connaissances muennes.

Ces documents exceptionnels racontaient la création de la Terre et de l'Homme et évoquaient le continent originel où était apparu ce dernier : ce vaste monde, situé en plein cœur de l'océan Pacifique, avait été englouti douze mille ans plus tôt, a la suite d'un gigantesque cataclysme marqué par des séismes, des raz de marée et des éruptions volcaniques.

Cette révélation devait désormais orienter de manière définitive la vie et les recherches de Churchward, qui s'efforça de retrouver sur toute la surface du globe les documents ou les vestiges permettant de confirmer ce que rapportaient les tablettes qui lui avaient été ainsi présentées. Churchward avait-il vraiment renoué avec une civilisation oubliée? Après lui, d'autres chercheurs allaient tenter d'étayer ses hypothèses sur l'existence de Mu.

(voir en tête d'article)
L' alphabet de Mu, comparé aux alphabets utilisés par les Mayas et par les Egyptiens.Certaines ressemblances sont troublantes. Si les fameuses tablettes retrouvées par le colonel Churchward sont authentiques.



Codex Troano
Avant les révélations sur Mu faites au colonel Churchward par le grand prêtre naacal, un autre chercheur, l'abbé Charles Étienne Brasseur de Bourbourg, éminent spécialiste de l'Amérique centrale, avait eu connaissance de l'existence de Mu et avait même été le premier qui en ait repéré le nom. cet auteur s'est attaqué a la traduction d'un document maya appelé le Codex Troano, dans lequel se trouvait également évoqué le cataclysme qui avait englouti le continent de Mu, dont le nom apparaissait pour la première fois sans que l'on puisse affirmer si c'était bien celui que lui donnaient ses habitants.


Les 2500 tablettes en pierre du Mexique
L'américaniste Le Plongeon traduisit de nouveau ce texte et confirma les données apportées par Brasseur en précisant que 64 millions d'habitants avaient péri lors de la grande catastrophe.





De nouvelles découvertes permirent de compléter bientôt ces premières données, ainsi que nous l'explique Churchward : “ Toutes mes affirmations sont fondées sur la traduction de deux séries de tablettes anciennes. Il y a les tablettes naacales, découvertes par moi il y a de nombreuses années aux Indes, et une importante collection de tablettes en pierre, plus de deux mille cinq cents, découvertes récemment au Mexique par William Niven. Ces deux séries de tablettes ont la même origine. Car chaque série est composée d'extraits des écritures inspirées et sacrées de Mu.”.

Churchward rencontra en effet Niven, qui avait découvert en 1924 cet ensemble impressionnant de tablettes, dont l'écriture rappelait celle des documents naacals consultés aux Indes. Il put traduire ces textes, très différents de tout ce qui avait été trouvé jusque là en Amérique centrale, et obtint ainsi de nouveaux renseignements relatifs à l'histoire et a la disparition de Mu.

Ci-contre: Symbole commun aux tablettes découvertes par Churchward et à certaines tablettes des civilisations précolombiennes.


Les affirmations de Churchward ont fait l'objet de très vives réserves, principalement dues au fait qu'il demeure très évasif quant à l'origine de ses sources. Nul ne sait de quel temple il a tiré les fameuses tablettes naacales et il reste très imprécis quand il évoque son voyage au Tibet occidental, au cours duquel des lamas lui auraient présenté une carte de l'ancien continent de Mu, dont il évalue l'âge à vingt mille ans.


Des rouleaux de papyrus remontant a près de vingt mille ans
Ces critiques ne doivent pas remettre automatiquement en question l'ensemble de son travail; la découverte, en 1959, de rouleaux de papyrus remontant a près de vingt mille ans sur le site fouillé jadis par Niven vint confirmer, vingt-trois ans après la mort du pionnier, les intuitions qu'il avait eues à propos de Mu, baptisé Muror sur ces nouveaux documents; la traduction de ces rouleaux ne fut terminée qu'en 1964. Due au professeur R. Hurdlop, cette découverte exceptionnelle peut être comparée, pour son importance, à celle des manuscrits de la mer Morte, dans la mesure où elle va permettre de jeter un regard complètement nouveau sur les origines de l'ancien Mexique et sur ses rapports avec les “ Terres de l'Ouest ”, dont il est très clairement question dans ces nouveaux documents. L'étude des diverses sources auxquelles il avait pu avoir accès avait amené Churchward à un certain nombre de conclusions très précises quant a ce qu'avait été Mu.


DESCRIPTION DE MU

Ce continent s'étendait sur 5 000 km du nord au sud, depuis les Hawaii, qui marquent encore aujourd'hui son extrémité septentrionale, jusqu'à une ligne joignant l'île de Pâques aux îles Fidji. D'est en ouest, il s'étendait sur 8 000 km : il était formé de trois terres séparées par d'étroits chenaux, selon la carte étudiée au Tibet. tout au moins. Ce vaste ensemble se présentait comme une immense plaine vallonnée au climat tropical et a la végétation luxuriante. Ce paradis originel était fertile et propice à toutes les cultures. Des villes importantes regroupaient une population nombreuse, évaluée à plus de 60 millions d'habitants au moment de la catastrophe. Mu était véritablement le centre de toute civilisation et les autres foyers de culture n'étaient que ses colonies. Ce vaste ensemble se présentait comme une immense plaine vallonnée au climat tropical et a la végétation luxuriante. Ce paradis originel était fertile et propice à toutes les cultures. Des villes importantes regroupaient une population nombreuse, évaluée à plus de 60 millions d'habitants au moment de la catastrophe. Mu était véritablement le centre de toute civilisation et les autres foyers de culture n'étaient que ses colonies.

Les habitants étaient divisés en dix tribus et se consacraient à l'agriculture, à la navigation et au commerce. Tous adoraient le Soleil et croyaient a l'immortalité de l'âme. Le peuple dominant était de race blanche, avec des yeux sombres et des cheveux noirs. L'hégémonie qu'il exerçait sur les autres peuples noirs ou jaunes était des plus bienveillantes, sauvagerie et violence étant bien sûr absentes de cet éden enchanteur. C'est ce magnifique ensemble, porteur de la civilisation la plus ancienne qu'ait connue notre planète, qui fut rayé de la carte du monde par une série d'éruptions volcaniques et de raz de marée gigantesques, lesquels firent de ce vaste continent la poussière d'archipels que l'on rencontre aujourd'hui au cœur de l'immensité du Pacifique.

Routes, cités et temples furent engloutis dans les profondeurs, et les rares rescapés, incapables de survivre dans un état de sauvagerie à peu prés total, réduits au cannibalisme, disparurent rapidement, sans pouvoir s'adapter a de nouvelles conditions de vie, par trop différentes de celles que leur avait garanties pendant des millénaires une civilisation supérieure.

Le souvenir du continent disparu se perdit ainsi progressivement, et seules quelques populations qui avaient été en contact avec lui purent transmettre, par l'intermédiaire de sectes d'initiés telles que celle des Naacals, les traditions et le langage de la civilisation muenne. De nombreux textes, surtout dans l'aire de la civilisation mexicaine précolombienne, semblent confirmer ce scénario effrayant, et Churchward ainsi que Louis-Claude Vincent, son continuateur actuel, les ont soigneusement recensés, mais il est toujours possible de donner une interprétation purement symbolique de telle ou telle description d'une catastrophe. Il va de soi que la découverte de vestiges archéologiques présente plus de crédibilité et peut conforter solidement les assertions des tenants de l'existence passée de Mu.


SITES ARCHEOLOGIQUES


De nombreuses ruines viennent confirmer, à travers les îles du Pacifique, la floraison passée d'une haute civilisation. L'île de Pâques et ses statues constituent sans conteste les vestiges les plus connus et les plus spectaculaires : elles sont au nombre de cinq cent cinquante, constructions cyclopéennes dont l'origine demeure aujourd'hui inexpliquée malgré les tentatives faites en ce sens par les savants officiels depuis plusieurs décennies. Ces constructions colossales ne sont pas les seules qui aient été reconnues sur ce modeste îlot de 118 km2 : un grand temple et des terrasses de pierre imposantes traduisent l'importance d'une activité que l'on ne peut sérieusement attribuer aux Pascuans, découverts par Roggeveen au XVIIIè siècle. Plusieurs tablettes qui ont été déchiffrées révèlent que “ quand cette île a été créée et a été connue de nos ancêtres, la terre était traversée de belles routes pavées de pierres plates. Ces pierres étaient si parfaitement jointes et posées qu'on ne voyait pas les bords... ” et, par ailleurs, que “ cette petite île faisait partie jadis d'un vaste continent traversé par des routes merveilleusement pavées de belles pierres plates ”.

Dans l'archipel Cook, on trouve sur les îles Rarotonga et Mangaia des vestiges de routes, sur des terres où ne se trouve aucune carrière de pierre, ce qui implique que les matériaux utilisés sont venus d'ailleurs. Un autre vestige étonnant est le portique de pierre de Tongatabu, simple atoll corallien, où la pierre est naturellement absente et où nous trouvons un monument formé de trois monolithes imposants, pesant respectivement 70 t pour les deux premiers et 25 t pour celui qui est posé dessus. Ces pierres ne peuvent venir que d'un point se trouvant à plus de 200 milles, et ce que nous savons des navigations polynésiennes exclut que l'on puisse imaginer un transport de ce type sur de pareilles distances...

Les îles Carolines sont particulièrement riches sur le plan archéologique et il est troublant que les tablettes naacales aient justement situé dans leurs parages les premières approches du territoire muen. Le temple de Panape constitue I'ensemble le plus remarquable par ses dimensions et par l'importance des infrastructures telles que routes ou canaux, dont les vestiges sont visibles autour. Par leurs dimensions, les ruines de Panape apparaissent comme celles de l'une des sept capitales auxquelles font allusion les textes relatifs à Mu.

Les ruines de Kusai sont de dimensions comparables, et les traditions indigènes évoquent très clairement le passé du “ peuple très puissant ” qui vivait là jadis.

Les ruines cyclopéennes de l'île de Lélé ne sont pas moins impressionnantes. De nombreuses pyramides de pierre, dont l'usage demeure un mystère, ont été découvertes dans les îles Gilbert et Marshall. De hautes colonnes sont les monuments les plus fréquemment répandus dans Ies Mariannes, à Guam et Tinian notamment.

D'autres ruines sont visibles dans l'archipel des Hawaii et dans celui des Marquises, alors que diverses traditions orales montrent que le souvenir du continent perdu persistait également chez les Maoris de Nouvelle- Zélande; de la même manière, Churchward pense que certaines peintures rupestres d'australie, qui traduisent un degré d'évolution culturelle déjà élevé, ne peuvent être attribuées aux aborigènes très primitifs qui peuplaient la grande île lors de l'arrivée des Européens. Tous ces éléments ont amené Churchward, mais aussi de nombreux ethnologues qui sont loin de le suivre dans toutes ses conclusions, a penser qu'il avait existé une civilisation océanienne unique dont tous ces vestiges témoignent encore aujourd'hui.

Si l'on admet l'existence de 'ancien continent qui occupait le centre de l'océan Pacifique, il convient d'apporter une réponse à la question que pose sa brutale disparition. L'un des spécialistes de l'Atlantide, le colonel A. Braghine, a formulé l'hypothèse selon laquelle un corps céleste vint frapper la Terre dans le Pacifique il y a environ douze mille ans, ce qui aurait entraîné des bouleversements géologiques considérables et déplacé l'axe de notre planète. On sait l'importance des chutes de météorites survenues a l'époque historique : le cratère de Coon Butte, en Arizona, à 1200 m de diamètre, la météorite qui s'est abattue en 1908 dans la taïga de la Toungouska a tout calciné dans un rayon de 20 km autour de son point d'impact et, dans la mesure où de nombreuses sources antiques, notamment égyptiennes et précolombiennes, évoquent un cataclysme de ce type, on peut imaginer qu'il a pu se produire et entraîner la disparition de Mu, la patrie originelle de l'Humanité.

La ceinture de feu qui entoure le Pacifique ne serait que la gigantesque cicatrice marquant les limites d'une formidable collision remontant à douze mille ans. Le débat demeure ouvert quant à la réalité historique de Mu : si celle-ci est admise, on imagine le nombre de questions auxquelles il faudra alors répondre ! Les éléments disponibles sont moins nombreux que ceux qui militent en faveur de la réalité de l'Atlantide. Mais il reste sans doute beaucoup a découvrir dans les archipels des mers du Sud...


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